La ventilation est un phénomène mécanique qui alterne une inspiration, active, apportant un volume d'air jusqu'aux alvéoles, et une expiration en général passive, qui rejette un volume d'air chargé en gaz carbonique. Cette respiration est presque toujours automatique. La force motrice de l'inspiration est développée par l'abaissement du diaphragme.
L'expiration spontanée normale est passive, la force motrice est assurée par la force de recul élastique pulmonaire. Des dysfonctionnements de la mécanique ventilatoire peuvent entraîner de nombreuses pathologies. Les volumes mobilisables sont déterminés par techniques spirométrique. On se placera dans les conditions BTPS (body température pression saturé en vapeur d'eau) pour la mesure de ces volumes. Ce sont les conditions physiques de gaz à l'intérieur du corps humain (avec T= 37°C et Ph2o= 47 mmHg).
Le volume résiduel (non mobilisable) est le volume d'air dans les poumons qui reste après une expiration forcée. Il ne peut être mesuré que de façon indirecte (car par définition ils ne sont pas mobilisables). La valeur de Vr dépend des caractéristiques morphologiques et de l'âge de l'individu, entre 20 et 29 ans. Elle est de 1,35 litre et entre 60 et 65 ans elle est de 1,92 litre.
La capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) est la somme du volume résiduel et du volume de réserve expiratoire : elle constitue la quantité d'air qui demeure dans les poumons après une expiration normale ; son volume est de 3L. Enfin, la capacité totale pulmonaire représente le volume que peuvent contenir les poumons en fin d'inspiration normale : ce sont les capacités vitales ajoutées au volume résiduel.
La méthode pléthysmographique permet de mesurer les zones mal ventilées du poumon. Ce sont des zones se présentant dans certaines pathologies pulmonaires. Chez les sujets porteurs de ces maladies, elles ne sont pas prises en compte lors des mesures par dilution. En effet, les méthodes de dilution ne permettent de mesurer que le volume pulmonaire résiduel qui est en contact des gaz mobilisés lors de la ventilation et non le volume des zones mal ventilées qui ne sont pas accessibles au rinçage par l'azote ou l'hélium.
[...] Il faut adapter les techniques à l'âge de l'enfant à l'évolution de la maladie. Le traitement kinésithérapeute permet : -De maintenir la liberté des voies aériennes -L'entretien articulaire et musculaire -L'entraînement à l'effort -Éducation : autodrainage, inhalothérapie -soutien psychologique La nécessité de désencombrer les bronches chaque jour fait de cette pratique un geste courant indispensable qui devient un acte ordinaire de la vie. Elle n'est pas douloureuse. La kinésithérapie a valeur de toilette bronchique quotidienne, afin d'éviter l'accumulation du mucus dans les bronches et de prévenir l'infection pulmonaire. [...]
[...] Chez l'adulte la valeur normale de la compliance est de 0,1L/cmH2O. Cette valeur peut varier fortement lors de pathologie. Lorsqu'elle est ramenée au volume pulmonaire, on l'appelle la compliance spécifique. Elle a l'avantage d'atténuer considérablement les variations liées à la morphologie des sujets. Chez l'homme, sa valeur est environ de 0,05 L/cm d'H2O par litre de volume pulmonaire. L'élastance : est le rapport dP/dV(variation de pression intra- pulmonaire déterminée par une variation de volume du thorax). C'est l'inverse de la compliance c'est-à-dire la capacité d'un système à revenir à sa position initiale après avoir été déformé. [...]
[...] Exemple de pathologie : la mucoviscidose En France, la mucoviscidose est la maladie génétique la plus grave te la plus fréquente chez l'enfant, elle ne pose aucun handicap mental ou physique visible Caracteristique Cette maladie peut toucher le système respiratoire ou digestif, elle associe souvent les deux. Chacun d'entre nous produit du mucus, matière habituellement fluide qui tapisse et humidifie l'intérieur de certains canaux de notre organisme. Chez les personnes atteintes de mucoviscidose le mucus devient trop épais et collant. Comme le mucus n'est pas assez fluide, des problèmes liés à la respiration apparaissent. Selon les personnes, les manifestations de la maladie sont différentes. [...]
[...] Ils se contractent à partir d'un débit ventilatoire supérieur à 70L/min et permettent l'élévation et la fixation des côtes supérieures. Il empêche ainsi la chute de pression intrapleurale à la partie supérieure du thorax Muscles inspirateurs accessoires Surcostaux : Ce sont des petits muscles triangulaires situés au niveau de la partie postérieure des espaces intercostaux. Ils sont reconnus comme accessoires des intercostaux externes. Ils sont au nombre de douze de chaque côté. Chacun de ces muscles s'insère sur l'apophyse transverse de la vertèbre, et se termine sur la partie postérieure du bord supérieur de la côte sous- jacente. [...]
[...] (Augmentation du diamètre transversal) Ainsi lors de l'inspiration le diaphragme passe du 4ème espace intercostal au 7ème (abaissement de 1,5cm), cet abaissement peut atteindre 10 cm lors de l'inspiration forcée. Le diaphragme joue donc un rôle prépondérant dans la ventilation. Intercostaux : Seul le muscle intercostal externe est inspirateur. Il est innervé par les nerfs intercostaux. Ces fibres sont orientées en bas et en avant. Sa contraction tend à élever les côtes, et à tendre les espaces intercostaux pour éviter qu'ils soient aspirés lors de l'inspiration. [...]
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