Exposé apportant des renseignements et des explications sur les diverses pathologies. Ce document de 15 pages décrit ces maladies tout en expliquant comment elles se manifestent chez l'homme, sous quelle forme et également comment les traiter. Document de 2500 mots très bien synthétisé.
[...] Épaississement de la couche cornée. facteurs génétiques facteurs d'environnement PSORIASIS VULGAIRE : FORME TYPIQUE Lésions érythémato-squameuses bien limitées non indurées de taille variable plus ou moins prurigineuses Localisation évolutive coudes genoux région sacrée cuir chevelu région de l'ombilic On recherche antécédents familiaux de psoriasis une atteint articulaire (rhumatisme psoriasique) une atteinte unguéale (destruction des ongles) un phénomène de Köbner (développement sur le moindre traumatisme) Évolution imprévisible à long terme par poussées : chocs émotifs infections certains médicaments FORMES CLINIQUES Selon l'aspect En gouttes En plaques Universel (généralisé) Selon la localisation Psoriasis du cuir chevelu (pas d'alopécie) Psoriasis des plis (psoriasis inversé) Psoriasis palmo-plantaire (souvent : atteinte des ongles) Psoriasis unguéal (destruction des ongles) Formes compliquées Érythrodermie (rouge des pieds à la tête, frissonnements) Psoriasis pustuleux (pustules stériles) Rhumatisme psoriasique succède en général au pso; parfois révélateur peut déboucher sur une arthrite érosive déformante Psoriasis de l'enfant Psoriasis aigu en gouttes après une infection ORL après une vaccination DIAGNOSTIC Clinique Histologie rarement nécessaire TRAITEMENT Traitement au long cours Nécessité parfois d'une prise en charge psychologique Local si psoriasis limité PUVAthérapie Général (Rétinoïde, Méthotrexate) V - LA GALE Dermatose fréquente Cosmopolite Due à un ectoparasite ÉPIDÉMIOLOGIE La gale est due à un acarien : Sarcopte Scabéï La femelle creuse un tunnel dans l'épiderme, où elle pond ses œufs Grande contagiosité Transmission essentiellement directe du parasite (contact étroit) CLINIQUE Incubation de 10 à 15 jours Prurit surtout nocturne Souvent incidence familiale Lésions spécifiques : sillon sinueux, grisâtre à 2 cm de long vésicule perlé à l'extrémité du sillon nodules scabieux Lésions de grattage souvent au premier plan Topographie évocatrice : symétrique et antérieure espaces interdigitaux poignets aisselles ombilic femmes : zone aréolaire des seins hommes : organes génitaux externes nourrisson : plante des pieds Épargne le visage en général FORMES CLINIQUES Gale surinfectée Gale norvégienne Sujets immuno-déprimés Croûtes très épaisses Extrêmement contagieuse Prurit souvent modéré TRAITEMENT Traiter le malade : benzoate de benzine (Ascabiol en lotion) Traiter l'entourage : Ascabiol Traiter l'environnement : poudre Aphtiria VI - LES MYCOSES CUTANÉES Les mycoses cutanées superficielles sont fréquentes LES CANDIDOSES SUPERFICIELLES Champignon de genre Candida : levure Nombreuses formes : Albicane, Tropicalis Candidoses cutanées Essentiellement dans les plis : intertrigo (entre les plis) rouge, suintant, mal limité Avec des pustulettes à distance Favorisé par l'obèsité et le diabète Régions : interfessière sous-mammaire périanale (candidose digestive associée) inguinale axillaire interdigitoplantaire Candidoses buccales Muguet : stomatite diffuse érythémateuse avec enduits blanchâtres Perlèches (fissures inflammatoires des commissures labiales) Glossite Langue noire Candidoses génitales Vulvo-vaginite prurit vulvaire leucorrhées blanchâtres Balanites chez l'homme Candidoses des phanères (ongles) Onyxis verdâtre, avec périonyxis (inflammation dur tour de l'ongle) DERMATOPHYTIES Champignons kératinophiles : dermatophytes Ne touche pas les muqueuses Dermatophyties de la peau glabre (sans poils) Herpès circiné lésions annulaires prurigineuses bordure de vésicules évolution centrifuge Eczéma marginé de Hébra équivalent du herpès circiné au niveau des plis inguinaux Intertrigo interorteils (pied d'athlète) dernier espace Dermatophytie du cuir chevelu : Teigne Plaques squameuses avec chute des cheveux Macarons bien délimités Formes inflammatoires entraînant des alopécies cicatricielles Dermatophyties des ongles Onychomycose avec onyxis sans périonyxis Extension à la plante du pied (kératodermie) Il n'y a pas d'atteinte muqueuse avec ces champignons PITYRIASIS VERSICOLORE Pityrosporon ovale (champignon) Mycose bénigne et fréquente du tronc Macules en confettis érythémateuses ou dépigmentées Survient durant les périodes chaudes Traitement : Ketoderm TRAITEMENT Local : dérivés imidazolés (plis et muqueuses) poudre crème lait ovules spray Buccal pour les ongles et les cheveux sirops VII - LES ULCERES DE JAMBE DIAGNOSTIC CLINIQUE Perte de substance d'extension variable Persistant de façon chronique sans tendance spontanée à la cicatrisation LOCALISATION Siège en général au tiers inférieur de la jambe. [...]
[...] Manifestations cliniques ; se développe en différentes phases : phase érythémateuse (démangeaisons) phase vésiculeuse phase de suintement phase de desquamation Coexistence possible de ces différentes phases chez un même patient. A - L'ECZÉMA DE CONTACT Allergie à un élément externe. [...]
[...] LES PLUS GRAVES Syndrome de Lyell Nécrose épidermique (aspect de grand brûlé) Décollement cutané vaste Signe de Nikolsky (une pression provoque un décollement de la peau) Érythème polymorphe Lésions en cocarde (pas grave en soi), mais parfois : atteinte des muqueuses atteintes pulmonaires graves Érythème pigmenté fixe Seul tableau clinique pathognomonique de toxidermie : taches pigmentées uniques ou multiples Poussée inflammatoire, voire bulleuse, à chaque prise médicamenteuse. Autres Urticaires médicamenteuses Érythodermie Vascularite (inflammation des vaisseaux) Acné Réaction photo-allergique : l'allergie toxique ne se révèle que si exposition aux ultraviolets. [...]
[...] Fond atone Fréquents aux pieds Également suspendus (face antérieure, postérieure ou externe de la jambe) Favorisé par les facteurs de risques cardio-vasculaires Tabagisme Hypertension artérielle (HTA) Diabète Hypercholestérolémie Cliniquement : terrain d'artérite Claudication intermittente à l'effort (mauvaise circulation) Abolition des pouls périphériques Souffle sur les axes artériels (entendu au stéthoscope) Le bilan comportera un écho-Doppler C - LE TRAITEMENT TRAITEMENT DE L'ULCERE Trois étapes : Détersion Bain antiseptique (ramollissement : 1/2 heure) Détersion manuelle de l'enduit de fibrine étape douloureuse (antalgique 1/2 heure avant curette, scalpel Détersion chimique Elase Trypsine Poudres osmotiquement actives qui absorbent la fibrine Débrisan Iodosorb Bourgeonnement Favorisé par l'occlusion de la plaie Favoriser le recouvrement de la plaie pas le tissu granuleux tulle gras compresses vaselinées Cicatrisation Il faut que le bourgeon charnu soit au niveau des berges de l'ulcère Pour que l'épidermisation ait lieu Quand le bourgeon est trop volumineux, on le freine : corticotulle nitrate d'argent au crayon Il existe des pansements occlusifs hydrocolloïdes Ils favorisent les 3 étapes à la fois Duoderm Comfeel Duofilm TRAITEMENT DU TERRAIN Vaccination antitétanique Ulcères veineux Surélévation du membre au repos Greffe (sur fond propre) Prévention : contention élastique traitement chirurgical des varices Ulcères artériels Vasodilatateurs par voir générale Pontage chirurgical Arrêt du tabac et correction des facteurs de risques vasculaires Bains de permanganate (M2O4K) Concentration au 1/10000 Sachets de 500 mg litres d'eau) Bains de Septivon VIII - LES DERMATOSES VIRALES A - INFECTIONS AUX VIRUS DU GROUPE HERPES L'HERPES Herpès Simplex Virus (HSV) HSV1 qui infecte la partie supérieure du corps HSV2 responsable de l'herpès de la région génitale (MST) La primo-infection Formes inapparentes Les plus fréquentes : 90 à 95% des cas Entre 6 mois et 4 ans Fièvre aphteuse : gingivostomatite Primo-infection herpétique génitale (HSV2) Vulvo-vaginite aiguë chez la femme Balanite chez l'homme Érosions multiples Récurrences 100% de la population adulte héberge HSV1 à l'état latent Récurrences seulement pour 10% Facteurs déclenchants : fièvre soleil infection règles stress Manifestations : sensation de cuisson plaque érythémateuse vésicules groupées en bouquets érosion croûte Localisation : HSV1 lèvres (herpès labial) nasal : narinaire kératite (gravité due aux ulcérations de la cornée) HSV2 problème de santé publique MST (maladie sexuellement transmissible) contagiosité risque pendant la grossesse LA VARICELLE Varicelle Zona Virus (VZV) La varicelle est la primo-infection à ce virus Elle peut être peu symptomatique : un bouton dans le cuir chevelu Maladie de l'enfance Très contagieuse Bénigne Incubation 14 jours Éruption de macules rosées, rapidement surmontées de vésicules Éléments en nombre variable, d'âge différent Atteinte possible du cuir chevelu et de la muqueuse buccale Respecte paumes et plantes Complications Chez l'adulte immuno-déprimé : Surinfection Pneumopathie Manifestations neurologiques Cicatrices en cas de prurit important LE ZONA Manifestations Forme récurrente du VZV Pendant 3 ou 4 jours par une douleur unilatérale radiculaire (brûlure) Survient sur un territoire neurologique particulier Éruption unilatérale : Placard érythémateux Rapidement recouvert de vésicules et de bulles Dessèchement donnant des croûtes Guérison au bout de 2 à 4 semaines Formes Zona intercostal (le plus fréquent) Zona ophtalmique. [...]
[...] L'eczéma disparaît souvent avant 4 ans Presque toujours avant 10 ans Mais il peut subsister à l'âge adulte Traitement Lutte contre l'inflammation : corticothérapie locale (dermato corticoïdes) Lutte contre la sécheresse cutanée : émollients Lutte contre la surinfection : antiseptiques Lutte contre le prurit : antihistaminiques (anti-H1) Éducation des parents importante Graissage de la peau Éventuellement antibiotiques (infections générales) Éviter la corticothérapie générale. II - L'URTICAIRE DIAGNOSTIC CLINIQUE Papules roses : œdémateuses, rosées, prurigineuses (démangeaisons) fugaces 24 heures) FORMES CLINIQUES Aiguë Chronique : au delà de 6 semaines d'évolution, faire un bilan Superficielle Profonde : œdème de Quincke visage (lèvres, paupières) œdème pharyngé (risque d'asphyxie) ÉTIOLOGIE Médicamenteuse (aspirine, pénicilline) Alimentaire Infectieuse (angine, hépatite virale) Associée à une maladie générale (thyroïde) Physique (froid : risque d'hydrocution) De contact (latex, aliments : lèvres) Héréditaire COMPLICATIONS Choc anaphylactique Œdème de Quincke (allergies profondes) TRAITEMENT Expulsion de l'allergène Antihistaminique : anti-H1 Adrénaline sous-cutanée : corticoïdes dans le choc anaphylactique œdème de Quincke menaçant III - LES TOXIDERMIES Toute lésion cutanée provoquée par un médicament Ou un toxique administré par voie générale Que le mécanisme soit allergique ou non. [...]
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