Chez l'homme, les besoins alimentaires varient en fonction de l'âge, du travail fourni, du climat et de particularités propres à l'individu (sexe, poids, taille, constitution, etc.). Si l'apport nutritionnel est trop élevé par rapport aux besoins, l'organisme stocke des réserves graisseuses en excès, ce qui, à la longue, entraîne une obésité ainsi que divers troubles par surcharge. En revanche, l'insuffisance d'apports nutritionnels a pour conséquence une dénutrition, lorsqu'elle est globale, une ou des carences, quand elle est ponctuelle et concerne une ou plusieurs substances métaboliques indispensables. Enfin (...)
[...] De nombreux pays se sont mobilisés pour remédier à la faim dans le monde. Des équipes sanitaires sont envoyées dans les régions qui en souffrent, tandis que des équipes de techniciens s'efforcent d'y enseigner une politique agricole fondée sur le développement de cultures adaptées aux régions. Toutefois, si l'on considère que la population mondiale poursuit sa croissance, il faut, d'ores et déjà, entreprendre à l'échelon mondial la lutte contre le gaspillage des ressources naturelles et la pollution de l'air et de l'eau, la récupération des terres encore en friche, des sols latéritiques et des podzols des régions subpolaires, la restauration des sols épuisés, l'aménagement des terres arides, des cours d'eau et des nappes souterraines, le dessalage de l'eau de mer. [...]
[...] Si l'apport nutritionnel est trop élevé par rapport aux besoins, l'organisme stocke des réserves graisseuses en excès, ce qui, à la longue, entraîne une obésité ainsi que divers troubles par surcharge. En revanche, l'insuffisance d'apports nutritionnels a pour conséquence une dénutrition, lorsqu'elle est globale, une ou des carences, quand elle est ponctuelle et concerne une ou plusieurs substances métaboliques indispensables. Enfin, lorsqu'elle affecte l'ensemble d'une population, la malnutrition s'apparente à la famine. Jadis, cette dernière sévissait sur tous les continents. Aujourd'hui, en dépit des progrès techniques et des échanges économiques, la malnutrition frappe encore deux hommes sur trois et sévit essentiellement dans les pays industriellement sous-développés. [...]
[...] Population et production sont donc en déséquilibre. Il y a deux formes de faim: la faim quantitative, due à un manque de calories, et la faim spécifique, due à des carences, même si l'apport calorique est suffisant (manque total de lait, de viande ou de fruits, par ex.). Les carences les plus fréquentes sont: le marasme (ou carence protéino-calorique); le kwashiorkor (ou carence protéinique); les avitaminoses dont la xérophtalmie (ou carence vitaminique le rachitisme (manque de vitamines etc. Enfin, diverses anémies par carence en vitamine B12, en fer, en protéines. [...]
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