Ethique - L'odontologie médico-légale

Thèmes abordés

Ethique, odontologie médico-légale, marqueur individuel, molécules, ADN acide Désoxyribonucléique, examen bucco-dentaire, morsure, dentition, molaires, scialytique, thérapeutique, anté-mortem

Résumé du document

On va parler de l'odontologie médico-légale, d'un point de vue principalement thanatologique (qui concerne les personnes décédées). On s'en sert pour trois situations principales, quand on retrouve un corps à l'état putréfié, carbonisé, ou à l'état squelettisé et où le corps n'est pas identifiable bien souvent. C'est une discipline à la marge de l'odontologie, qui ne peut pas être un travail à temps plein, c'est très variable en fonction des saisons. À titre d'exemple, plus de corps découverts l'été, selon le climat/contexte : très variable.

Extraits

[...] Par exemple, les chiens ont 6 incisives et deux crocs canins, cela donnera donc 6 marques d'indentation. Le but en pratique est de comparer les bords libres dentaires d'une ou plusieurs dentitions suspectes avec les indentations sur la trace de morsure, avec différentes techniques d'analyse. Il y a la photographie, spectrophotogrammétrie, scanner de surface (caméra intraorale). Le logiciel nous recréera la morsure en 3D après scan, puis on peut créer des overlays ou autres pour voir si ça matche avec le logiciel. [...]

[...] En résumé ce que l'on va rechercher avant tout ce sont les éléments thérapeutiques, ils sont très résistants, on peut noter des éléments anatomiques, caractéristiques comme la rotation d'une dent, une carie ou autre, mais encore faut-il que ces données soient renseignées dans le dossier anté-mortem. Le mieux est d'avoir une radio panoramique anté- mortem. ( Comparaison sur la thérapeutique Cela devient difficile avec les inlay-onlay et les nouvelles reconstitutions de plus en plus esthétiques. Voici les radios que l'on peut faire en autopsie, cela s'appelle les scopies et c'est difficile d'avoir la bonne incidence et à superposer avec les radios anté-mortem car l'officier de police judiciaire n'a aucune connaissance précise en dentaire. [...]

[...] On se sert de la méthode de la 3e molaire pour estimer l'âge, mais sa variabilité est grande donc on ne peut affirmer à 100% que telle personne a plus ou moins de 18 ans. Il y a de nouvelles méthodes qui tentent de classifier au mieux, et ce sujet est en pleine expansion sur les méthodes pour avoir une précision plus importante. Il est source de débat. III. Identification comparative L'objectif est de faire une comparaison entre les constatations anté et post-mortem (au moment de l'autopsie). La difficulté est d'avoir ces renseignements sur la personne disparue avant leur mort. L'OPJ est tenu de récupérer tout cela, mais cela prend du temps en réalité. [...]

[...] Éthique - L'odontologie médico-légale I. Dent et anthropologie médico-légale A. Système bucco-dentaire On va parler de l'odontologie médico-légale, d'un point de vue principalement thanatologique (qui concerne les personnes décédées). On s'en sert pour 3 situations principales, quand on retrouve un corps à l'état putréfié, carbonisé, ou à l'état squelettisé et où le corps n'est pas identifiable bien souvent. C'est une discipline à la marge de l'odontologie, qui ne peut pas être un travail à temps plein, c'est très variable en fonction des saisons. [...]

[...] Le rapport doit être précis. D. Analyse des supports - Ensemble des documents, des traces ante mortem, collecté auprès des familles et des praticiens de la personne disparue supposée être la victime. - Décalage dans le temps et dans l'espace entre supports et indices QCM) E. Les acteurs de la recherche - Le magistrat (réquisition) - L'officier de police judiciaire (mission) - L'expert F. Les erreurs 1. Anté-mortem - Saisie manuelle des actes - Écriture propre, abréviations - Schéma dentaire - Datation des soins et des radios 2. [...]