Valeurs des médecins, éthique, stérilisation, handicap, mastectomie latérale préventive, bonnes moeurs, loi bioéthique, empreintes génétiques, test ADN, greffe, insuffisance rénale, don d'organes, consentement du patient
Éthique et morale sont différentes même si leur origine donne une définition similaire. Morale vient du latin "mores" qui signifie les moeurs. L'éthique vient du grec et signifie le comportement. Une nuance est apparue entre les deux. Quand on parle de morale, on parle d'une notion de contrainte, de règle. Elle s'inscrit dans la réalité, c'est une norme, une obligation, une interdiction. La morale religieuse par exemple. En principe son adhésion est optionnelle, mais c'est plus compliqué que cela, car si on se retire de la morale, on peut se retrouver exclus d'un groupe par exemple. La morale "impose".
[...] C'est tout autant d'assassinats (crimes prémédités). Puis il y a eu des expérimentations sur le vivant sans fondement avec par exemple des expérimentations sur des maladies comme le typhus. Les déportés étaient stérilisés avec des injections dans l'utérus d'un liquide caustique, en délivrant des doses de rayons X à des personnes, à leur insu, ayant des gènes non souhaités. Certains principes en sont nés : -Nulle ne peut porter atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine, -Toute pratique eugénique tendant à l`organisation de la sélection génétique est interdite -Toute intervention ayant pour but de faire naitre un enfant génétiquement identique à quelqu'un d'autre (clonage) interdite. [...]
[...] Le fait que ce comité soit indépendant et pluridisciplinaire fait qu'il soit moral et reconnu. Les espaces de réflexion éthiques se trouvent dans chaque région en lien avec les CHU. Son but est de faciliter les échanges en termes d'éthique et d'organiser des débats publics pour consulter et informer les citoyens. Le CCNE régit ces espaces. L'agence de bio médecine a des missions larges avec un pouvoir décisionnaire dans le domaine de la greffe et de la reproduction (par exemple elle peut autoriser ou non des recherches sur l'embryon) La loi a imposé des principes en bio éthique : -respect de la privauté/dignité de la personne. [...]
[...] Exemple : lorsque le chirurgien effectue une laparotomie (ouvre la paroi abdominale), porte atteinte à l'intégrité corporelle. Forte heureusement, c'est autorisé par la loi uniquement en cas de nécessité médicale. -respect de l'être humain dès le commencement de la vie. Mais la loi ne définit pas ce qu'est le commencement de la vie. -respect du corps humain et de ses organes. Il y a une non-marchandisation du corps. La gestation pour le compte d'autrui est par exemple interdite. Il n'y a pas de rémunération sur les expérimentations/dons (médicaments, dons du sang) =principe d'indisponibilité de la personne. [...]
[...] Il peut être pratiqué sur toute personne majeure, à partir du moment où de son vivant, elle n'a pas fait connaître son refus de prélèvement au RNR= Registre National des Refus. Cela est révocable, on peut changer d'avis à tout moment. Autres modalités d'expression Confie d'écrit précis à un proche. Cela peut être déposé dans un dossier médical, mais peut être révoqué. Un proche ne peut pas refuser pour la victime, simplement dire que le décédé, de son vivant, explicitait refuser. Pour l'enfant il faut un consentement des deux parents. L'obstacle médico-légal conduit à l'arrêt de tout projet de prélèvement. [...]
[...] C'est de l'éthique=réflexion médicale autour de différentes valeurs qui sont en tension, en opposition. Ici ce sont les valeurs des médecins, des parents et de la société. Ce cas illustre bien la différence d'attitude, de vécu social entre le monde américain et européen. Exemples de débats en Europe : En Belgique les enfants handicapés peuvent prendre des traitements hormonaux pour freiner la croissance. En France il y a un débat sur la possibilité de supprimer une fonction psychologique chez les patients handicapés médicalement. [...]
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