L'épilepsie revêt des manifestations cliniques très variées : épilepsie généralisée, "petit mal", crises localisées motrices, sensitives ou sensorielles, crises psychomotrices de l'épilepsie temporale. Elle peut être le symptôme d'une lésion dont l'évolution conditionne le pronostic ou constituer une véritable maladie (...)
[...] - D'autres crises sont dites sensorielles. Elles débutent et s'arrêtent toujours soudainement; elles se manifestent parfois par des hallucinations visuelles (lumière intense ou colorée dans un champ visuel), des hallucinations auditives (bruit, parole ou musique), des hallucinations olfactives (impression de mauvaises odeurs surtout). - Enfin les crises temporales sont plus complexes. Avec, là aussi, un début et une fin brusques, une impression «d'état de rêve», de «déjà ainsi qu'un sentiment d'étrangeté, elles sont souvent accompagnées de striction abdominale ou thoracique. [...]
[...] III) Le traitement Le traitement est celui de la cause, s'agissant de l'épilepsie symptomatique. Lorsque l'épilepsie est essentielle, on utilisera les anti- épileptiques - les barbituriques ou la dépakine; la dose sera relative au poids du sujet donc augmentée en fonction de la croissance de l'enfant, et contrôlée par des dosages sanguins du médicament afin d'en adapter au mieux la posologie. Un patient épileptique doit prendre régulièrement son traitement sans interruption et doit éviter toute prise d'alcool qui favorise les crises. [...]
[...] La phase résolutive se traduit par un relâchement musculaire, une perte des urines, la reprise de la respiration. Progressivement, après quelques minutes ou quelques heures, la personne reprend conscience, sans toutefois pouvoir se souvenir d'aucun moment de la crise (amnésie). Il s'agit certainement d'une crise d'épilepsie généralisée ou «grand mal» que le médecin confirmera sur la simple description de cet incident. II) Les différents types d'épilepsie - Chez un enfant, l'interruption brusque et passagère de son activité ou de sa conversation correspond sûrement à une épilepsie de type «petit mal». [...]
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