La France est bien moins touchée par les maladies cardiovasculaires que les pays anglo-saxons et ceux du nord de l'Europe. Néanmoins, ces affections demeurent la première cause de mortalité dans l'hexagone devant les cancers, représentant en France un tiers du total des décès. En outre, les maladies cardiovasculaires représentent encore la troisième cause de décès prématuré avant 65 ans, après les cancers et les morts accidentelles et violentes (suicides...).
À travers le monde, le nombre de décès imputables à ces maladies ne cesse, quant à lui, de s'élever au fur et à mesure que d'autres pathologies se raréfient, que les populations vieillissent et qu'elles adoptent un mode de vie plus occidental.
Dans la tranche d'âge de 45 à 54 ans, 40 % des morts sont dus à ce type de maladies. Elles frappent plus fréquemment les groupes sociaux moins favorisés : parmi les 25-64 ans, les ouvriers ont une mortalité vingt fois supérieure à celle des cadres et des professions libérales.
Les maladies cardiovasculaires sont des affections poly factorielles, où l'environnement, les habitudes alimentaires et l'hygiène de vie jouent un rôle important en tant que facteurs de risque.
[...] Thérapeutique : car cette éducation aide le patient à prendre soin de soi. De surcroît, l'éducation est thérapeutique en soi du fait qu'elle rassure le patient par une meilleure compréhension de la maladie et du traitement et le met en confiance par l'acquisition de compétences. Counseling : pratique qui consiste à aider le patient à reconnaître et utiliser ses ressources personnelles et sociales pour prendre des décisions concernant sa maladie dans sa vie quotidienne. COMPETENCES En l'absence de consensus, il est néanmoins admis qu'une compétence est composée d'un ensemble de savoirs organisés entre eux et qui sont utilisés dans l'action. [...]
[...] En dépit des chiffres, il ne faut pas oublier que la mortalité par maladie cardiovasculaire a beaucoup diminué dans notre pays depuis le début des années 1980. Ces progrès concernent avant tout les maladies vasculaires cérébrales, dont la fréquence s'est abaissée notablement (de moins de entre 1982 et 1994), principalement en raison d'une meilleure prise en charge thérapeutique de l'hypertension artérielle, affection qui constituait autrefois le principal pourvoyeur des accidents vasculaires cérébraux. En revanche, les améliorations sont moins importantes pour les maladies cardiaques, qui comme l'infarctus, sont en rapport avec un défaut d'irrigation sanguine (cardiopathies ischémiques) et leur nombre n'a diminué que de sur la même période. [...]
[...] TRAITEMENT MEDICAMENTEUX Une fois la fonction cardiaque et les facteurs de risque évalués, les cardiologues prescrivent aujourd'hui un traitement dit "BASI" qui associe quatre types de médicaments : Bêtabloquant (contre l'hypertension), Antiagrégant plaquettaire (pour fluidifier légèrement le sang), Statine (baisse du mauvais cholestérol) Inhibiteur de l'enzyme de conversion (autre antihypertenseur). Ils peuvent également prescrire une rééducation cardiaque à l'effort pour soulager le patient, prolonger sa vie et éviter les complications (récidive, accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque . Le traitement médicamenteux s'est considérablement perfectionné depuis 10 ans. Néanmoins, ils sont encore trop rarement administrés aux personnes âgées, alors que leurs effets bénéfiques sont pourtant démontrés. [...]
[...] En théorie, ces aliments peuvent diminuer l'effet de l'anti-vitamine K. Cependant, en pratique, ils ne sont pas interdits, à condition de les répartir régulièrement dans l'alimentation et de les consommer sans excès. Le jeûne augmente l'effet anticoagulant. En cas d'intoxication aiguë par l'alcool, l'effet anticoagulant est augmenté ; en cas d'intoxication chronique, l'effet est diminué. VII PRÉVENTION NOTION DE PRÉVENTIONS PRIMAIRE ET SECONDAIRE : La prévention primaire : Elle s'adresse aux patients indemnes de toute pathologie cardiaque ou vasculaire, cliniquement décelable ; Elle porte sur les facteurs de risque cardio-vasculaire et a pour objectif d'éviter la survenue ultérieure d'accidents cardio-vasculaires : angor, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, artériopathie oblitérante des membres inférieurs, mort subite d'origine cardio-vasculaire. [...]
[...] Cela ne signifie pas qu'il va s'affranchir totalement de la contrainte d'un suivi régulier et d'une relation avec des professionnels de santé, mais qu'il est en mesure de prendre des décisions dans des situations quotidiennes ou d'urgence et qu'il est capable d'agir pour lui même dans le souci des autres. Ainsi, l'éducation thérapeutique du patient contribue selon ses spécificités à améliorer l'observance thérapeutique en complément d'autres types d'intervention comme le soutien psychosocial et le counseling. Éducation : l'origine étymologique d'éduquer ex-ducere signifie faire sortir de soi, développer, épanouir. [...]
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