Epidémies d'autrefois, pathologie, lèpre, peste noire, épidémies, variole
La majorité des maladies n'ont pratiquement pas évolué au cours des années. Sur une échelle de temps de l'origine de l'homme à nos jours, ce bruit de fond est resté identique à lui même.
Quelques grandes maladies épidémiques peu nombreuses ont marqué la santé car conséquences économiques, psychologiques... Mais ces maladies n'ont pas eu le même profil.
[...] Des personnes qui avaient du psoriasis ou de l'herpès étaient étiquetés lépreux, beaucoup de faux diagnostics. Ils étaient le plus souvent dénoncés, l'effroi aboutissait à la sinistre séparation on l'emmenait à l'Eglise, on lisait la messe des morts, et il était considéré comme mort à la société et mis en léproserie ou maladreries ou encore ladreries, lieu pour lépreux et leurs conjoints. Il n'y avait pas beaucoup de personnes, isolation en petits groupes d'une 10e ou d'une 15e. La lèpre concerné qu'un très faible nombre de patients car peu contagieuse. [...]
[...] Les exactions (actes de violence) des Espagnols n'expliquent qu'une faible partie de cette hécatombe. Aspects médicaux Le rôle majeur des épidémies et en particulier de la variole, mais aussi de la rougeole, de la tuberculose, du typhus, à l'origine de l'effondrement de la civilisation Aztèque Ce virus a été le 1er à disparaitre de la planète grâce à la vaccination génialement inventée par Edouard Jenner. Quand Cortès entre pour la 1ère fois dans Tenochtitlan, il a avec lui des esclaves noirs atteints de la variole, une maladie que les occidentaux connaissaient bien et contre laquelle ils sont progressivement immunisés (mémoire immunitaire) Le rôle majeur des épidémies est expliqué par le peuplement tardif du nouveau monde isolé par la fonte des glaciers (passage du détroit de Béring à pied à l'époque) Les 1ers hommes qui sont passés par le détroit n'ont apporté quasiment aucun élément pathogène donc aucune mémoire immunitaire de l'ancien monde. [...]
[...] Comment a-t-il pu en 2 ans se rendre maitre d'un empire au faîte de sa puissance ? Cette énormité allait en quelque sorte contre le cours de l'histoire . L'Amérique a été découverte par Colomb en 1492, on pense que c'est un El Dorado, et Cortès veut partir mais il part contre l'avis de ses supérieurs avec quelques hommes, fonde la ville de Vera Cruz et coule ses bateaux pour qu'il n'y ait pas d'envie de retour en arrière. Il a des contacts avec les populations locales et il sait que la capitale de cet Empire qu'il veut conquérir c'est Tenochtitlan, qui est une cité lacustre à l'époque (Mexico est à sec aujourd'hui) avec 3 ou 4 ponts qui la rattachent à l'extérieur. [...]
[...] Les points d'entrée en Europe sont le pied de la botte Italienne et Marseille (fin 1347). C'est dans cette ville que se terminera l'ondulation en 1720. Le centre de la Pologne n'a pas été concerné mais inexorablement la peste a avancé avec une lenteur machiavélique, tsunami incontournable, terreur des populations donc idée de l'état d'esprit qui pouvait régner pendant ce XIVe siècle Le tableau clinique Ecrivains ayant laissé des textes très précis : BOCCACE CANTACUZENE empereur de Constantinople Guy de CHAULIAC, médecin des papes (contaminé et survivant) BOCCACE et le Décaméron Ecrivain italien du XIVe siècle a écrit un bouquin plein de contes grivois, histoires que se racontaient 10 jeunes gens, qui ont fui Florence lors de l'arrivée de l'épidémie, afin de se détendre. [...]
[...] Le prêtre avait le même instrument pour lui tenir l'Ostie quand on avait le temps de lui procurer les derniers sacrements. La pince à courrier. Une seule chose s'est avérée utile, la quarantaine (inventée à Dubrovnik en Croatie), les personnes arrivant par voie maritime étaient gardées 40j en observation, c'était beaucoup trop long car incubation courte mais ils ne le savaient pas, les villes saines se protégeaient ainsi. Proposition de quarantaine tardivement à Venise en 1487. Le meilleur conseil : Partir tôt, aller loin, revenir tard (mais du coup pas très honorable pour un médecin) Que savons nous aujourd'hui de l'épidémiologie de la peste ? [...]
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