Droit santé bioéthique
Ces enjeux résultent des avancées de la science, qui suscitent aujourd'hui de nouvelles interrogations. Si ces questions semblent nouvelles, ces débats sont fort anciens.
Le poids du passé : histoire de Chahpuhr 2 : il est le premier Roi couronné in utero. Cette intronisation d'un fœtus s'est déroulée ainsi : le lit royal où était couchée la Reine enceinte a été mis au centre du Palais, où la cérémonie d'intronisation débuta. A l'issue, le fœtus, présumé de sexe masculin, devint Roi des Perses.
[...] : est-il moins grave que le collectif (comme lors de la 2nde guerre mondiale) ? Peut-on parler d'eugénisme individuel ? Ce sont des questions à se poser. [Le DPI permet de créer des embryons et de choisir parmi eux ceux qui ne seront pas porteurs de la maladie] FIV + sélection d'un embryon indemne de l'affection et compatible HLA. BB du double espoir ou médicament 3ème jour de la fécondation La destruction des embryons malades pose un problème éthique aux juristes, mais aussi aux médecins. Que dit la loi ? [...]
[...] Position des juges sur la question : Affaire CEDH avril 2006, n 44362/04 Dickson/Royaume-Uni ; puis CEDH Gde Chambre, 44362/04, Dickson c./R.U.: un couple de ressortissants britanniques se sont mariés pendant leur période de rétention. Elle a déjà des enfants d'un 1er lit. Elle, qui doit sortir plus rapidement que lui, demande si elle peut avoir recours à l'AMP (avec le sperme de son conjoint détenu), désireuse de fonder avec lui une famille. À cette question, la CEDH invoque l'art de la convention (droit à la vie privée), et le droit de fonder une famille (art. 12). Cette demande a été refusée, mais seulement par 4 voix contre 3. [...]
[...] Concernant l'âge des parents, on peut aborder dans notre société l'argument de l'intérêt de l'enfant à naître, qui a le droit d'avoir des parents pouvant l'élever, au moins les 15 premières années de sa vie. Il faut noter que les 4 premières tentatives d'AMP sont remboursées par la sécu jusqu'à 43 ans. S. Freud, la sexualité dans l'étiologie des névroses : ce serait théoriquement l'un des plus grands triomphes de l'humanité, l'une des libérations les plus tangibles à l'égard de la contrainte naturelle à laquelle est soumise notre espèce, si l'on pouvait élever l'acte de la procréation au rang d'une action volontaire et intentionnelle R. [...]
[...] Bachelot dans le projet de nouvelle Loi bioéthique, qui devrait a priori l'autoriser. La génétique : -le 26 juin 2000 : annonce du décryptage presque complet du génome humain par le Projet du génome humain (HGP) à Paris, Tokyo, Washington, Londres et Pékin. -Cela permet l'identification des gènes impliqués dans les maladies héréditaires ; question du déterminisme génétique. Le risque est de ramener l'humain à une succession de gênes ; -Application en biologie de la reproduction : DPN, DPI/risque : clonage, eugénisme (bipolarisation de l'espace bioéthique). [...]
[...] Et seules 15 personnes environ sont défigurées chaque année en France. Arguments : L'exigence éthique est ici d'informer très précisément le patient du résultat (échecs tardifs, rejet), des aléas, et difficultés du parcours. Peut-on proposer à une personne, pour alléger son handicap, de la rendre malade alors qu'il ne l'était pas (car traitement à vie ) : 2ème greffe partielle du visage sur une personne atteinte de la maladie du Von Recklinghausen (Elephant man, David Linch) Juillet 2010 : 1re greffe totale de visage (Pr Lantiéri) sur un patient atteint de neurofibromatose (elephant man). [...]
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