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Première théorie de l'évolution proposée par un naturaliste français J.B Lamarck (1744-1829).
Cette théorie est fondée sur les changements continus des êtres vivants et elle postule que ces changements ont leur source dans les effets directs du milieu sur l'organisme en activité.
C'est Darwin (1809-1882) qui a mis corps au concept d'évolution par le biais de diverses observations et arguments théoriques.
Darwin voit la cause de l'évolution dans l'extrême variabilité des espèces en fonction de la diversité géographique.
D'où l'hypothèse d'une couche commune à toutes les espèces.
La diversification ultérieure serait le produit d'une succession de petites modifications accidentelles soumis aux mécanismes de sélection naturelle (ne retient que les formes de vie les mieux adaptées au milieu).
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L'étude de l'évolution du développement de l'homme ne peut se résoudre sans la prise en compte de l'enfance si la période de vie correspond au siège de transformation physique et psychologique rapide très apparente donc observable. L'enfance et l'adolescence sont des étapes obligées pour arriver au stade adulte.
L'intérêt pour l'enfant en tant que spécificité comme individu à part entière et non comme un produit non fini, n'est pas très ancien. En effet, il faudra attendre une révolution des moeurs et des techniques pour que naisse une véritable psychologie de l'enfant et du développement.
Jadis, l'enfant n'était considéré que vis-à-vis de sa vitalité, de sa productivité. Ce n'est qu'aux suites de profondes modifications des mentalités (intérêt pour l'enfant en lui-même) et à l'avènement de la méthode scientifique en psychologie que naîtra une véritable psychologie du développement.
a) L'enfant dans l'Antiquité grecque ou romaine.
Au cours de cette période, l'adulte n'est pas tendre avec l'enfant. Hippocrate considère comme tout à fait naturel la question de savoir quels seront les nouveau-nés qu'il convient de conserver, d'élever.
A Sparte, tout nouveau-né mal formé ou trop faible est supprimé sans soucis d'éthique où dans cette ville, la force et l'intégrité du corps doivent être au service de la défense de la cité.
A Rome, le pouvoir du père est absolu : il a le droit de vie et de mort sur son enfant. Les mâles étaient préférés en raison des besoins militaires de la Rome conquérante.
L'enfant était considéré comme un adulte en germe que seul l'apprentissage permettra de fructifier. L'enfant est utilisé au bénéfice de la puissance et de la gloire de la cité, et l'amour parental et filial existait certainement mais sur toile de fond des nécessités sociales (...)
[...] Les derniers centres atteints sont les grands centres du langage, de la mnésie, de la praxie. Ce sont les fonctions corticales. La surveillance de la myélinisation se fait par l'observation des réflexes. En conclusion : L'ensemble de la neurogénèse, migration, différenciation neuronale, myélinisation induit à l'individualisation de deux systèmes neuraux : ils ont ni la même fonction ni la même horloge de maturation. Le système sous-cortical, ou sous-coricospinal, issu du tronc cérébral, qualifié de système inférieur ou encore de système extra-pyramidal. [...]
[...] Il a un répertoire spontané large et diversifié. Il possède déjà un répertoire comportemental structuré. Cela a donné beaucoup de matière au tenant de la théorie innéiste qui voit dans ses compétences motrices le seul fait du capital génétique. Tout comportement prend naissance et dérive d'états comportementaux prénatals. [...]
[...] Ces mouvements seraient donc les prémices des comportements du nouveau-né : respiration, mouvements oculaires, mouvements de rotation de la tête. On peut noter qu'au cours du premier trimestre, le fœtus est presque continuellement en mouvement. Au second trimestre, on observe une diminution de la fréquence des mouvements globaux. Au troisième trimestre, on observe l'apparition d'états comportementaux. Le développement sensoriel. Quasiment tous les systèmes sensoriels atteignent leur maturation fonctionnelle avant la naissance. Leur ordre d'apparition est commun à l'ensemble de tous les vertébrés : toucher, système vestibulaire, goût, odorat, audition, vision). [...]
[...] Cela indique que le fœtus boit du liquide amniotique. On observe également des mouvements de langue, et parfois la main rentre en contact avec la bouche, mais rarement le fœtus parvient à incérer un doigt dans la bouche. Cependant, l'entrée du doigt dans la bouche arrivera dans la 2ème partie de la gestation. On observe également des bâillements. Ces bâillements sont caractérisés par une ouverture profonde et prolongée de la bouche suivie d'une fermeture brève de celle-ci avec rétroflexion de la tête. [...]
[...] Cette différenciation se termine généralement avant la naissance. Rapidement le cerveau contient 9 fois plus de cellules gliales que de neurones. Les cellules gliales centrales deviennent des astrocytes : forme étoilée aux nombreux prolongements qui se répartissent tout autour de la cellule. Ce sont les plus grosses cellules du tissu nerveux. Ces cellules sont en contact avec les capillaires sanguins et empêchent la dispersion des neurotransmetteurs en entourant le neurone. Elles synthétisent également des neurotransmetteurs. Ils permettent de maintenir les neurones en bon état de fonctionnement en leur apportant de l'énergie mais également en maintenant l'équilibre de la composition du liquide extracellulaire. [...]
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