La citoyenneté sanitaire consiste dans le respect des règles sanitaires, c'est un devoir de l'individu envers la société. Cette notion est surtout applicable aux maladies infectieuses (se protéger et ne pas contaminer les autres).
L'éducation est une suite d'instructions techniques/morales. Le sujet est passif : il ne fait que recevoir et appliquer l'information. A l'inverse, le médecin est considéré comme omniscient, il s'appuie sur des savoirs biomédicaux incontestables (...)
[...] A partir du milieu des années 70, le terme éducation sanitaire disparaît pour être remplacé par celui d'éducation pour la santé Cette éducation pour la santé définit un nouveau paradigme : le gouvernement de soi Elle se base sur des études psycho-sociologiques : pourquoi les individus en viennent à prendre des risques face à leur santé ? On passe alors d'une éducation pensée comme le respect d'une discipline collective à une éducation définie comme la capacité à se gouverner soi- même, à imposer sa personnalité. La figure du rebelle est ici valorisée. C'est une conduite saine qui est valorisée et non plus la docilité. [...]
[...] C'est un succès majeur de santé publique. La santé publique s'est exprimée par des programmes verticaux qui reflètent son organisation. Les modes d'action sont définis au sommet puis transmis aux Etats ( échelons inférieurs . ( patient en bout de chaîne. Il faut toutefois nuancer le succès de ces opérations : on aboutit à des campagnes de vaccination de masse dans lesquelles les patients sont traités de façon mécanique. Cela donne parfois lieu à des résistances de la part des populations vaccinées d'où un encadrement policier. [...]
[...] Ex : en France avec la Sécurité sociale la maladie d'un citoyen coûte à la société toute entière. Ex : maladie du sommeil dans les colonies, MST dans l'armée 3 L'idéal d'éradication et les programmes verticaux de santé publique : l'exemple de la variole (1975). Le but ultime de ces campagnes sanitaires est d'éradiquer tout les agents infectieux en circulation, en les éliminant les uns après les autres. Ex : la variole. Cette idée est née après la guerre dans une ambiance d'optimisme (découverte des antibiotiques etc). [...]
[...] Au début des années 90, les idées changent avec l'importation de méthodes de pays plus libéraux (suisse, hollande) : mise à disposition de seringues stériles, de lieux de shootage et de médicaments de substitution (subutex). Tout cela entraine une diminution des risques et de la stigmatisation. L'usage de la drogue sort plus ou moins de la clandestinité et la relation médecin/toxico est améliorée, facilitant l'accès aux soins pour ces personnes. Les médecins renoncent peu à peu à la guérison pour se concentrer sur une réduction des dégâts/risques. [...]
[...] Introduction : des notions consensuelles. La prévention : consiste à éviter la survenue de la maladie/accident en incitant par l'éducation à diminuer les comportements à risque. L'observance : c'est la correspondance entre le comportement d'une personne et les recommandations des professionnels de santé. Ex : adhérer à une posologie prescrite C'est une grandeur mesurable et elle est souvent mauvaise, ce qui explique l'échec de thérapies, l'imprécision d'essais cliniques Le but de l'éducation à la santé est donc d'améliorer l'observance. La figure du patient idéal : il est autonome, acteur de son parcours de soin, il comprend les consignes médicales On parle de compliance en anglais, c'est-à-dire qu'il se plie aux consignes. [...]
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