La douleur est un phénomène subjectif qu'aucune mesure objective ne peut encore quantifier. De fait, le patient est mieux à même que tout autre d'exprimer la douleur qu'il ressent, ce qui explique que l'auto-évaluation est la méthode de choix d'évaluation de sa douleur.
[...] FIG - EVA en pourcentage de soulagement Ne posant aucun problème de compréhension, l'EVA peut également être utilisée chez l'enfant de plus de 5 ans. Les limites en sont connues : la sensibilité est moins bonne au milieu du segment (là où les marques ont tendance à s'agglutiner) que sur les extrémités ; l'état psychologique du patient (syndrome dépressif notamment) peut en influencer le résultat. Les échelles d'auto-évaluation de la douleur, dont l'EVA est le type le plus fiable, ne sont que des estimateurs globaux, unidimensionnels et sommaires. Leur très grande utilité tient à leur facilité et à leur rapidité d'emploi. [...]
[...] Douleur FIG - Échelle numérique. Intensité de la douleur Discontinues, elles permettent au patient de coter sa douleur, dans l'exemple de 0 à mais des échelles vont même jusqu'à 20. Les intervalles sont, certes, égaux, mais l'excès de subjectivité pour les différentes valeurs proposées (en effet, certains patients préfèrent des chiffres ronds est susceptible de fausser l'évaluation. Cependant, elles sont réputées avoir une meilleure sensibilité que les échelles verbales. LES ÉCHELLES VISUELLES ANALOGIQUES (EVA) Les plus fiables et les plus sensibles, elles sont les plus utilisées. [...]
[...] explore l'envahissement du langage par la plainte douloureuse, le retentissement sur les activités professionnelles et ludiques et la demande d'antalgiques. FIG - Échelle comportementale de Bourhis LES QUESTIONNAIRES DE LA DOULEUR Ils s'intéressent à la description de sa douleur par le patient. Le questionnaire de référence est le Mc Gill Pain Questionnaire. Il s'agit à la fois d'une évaluation quantitative et qualitative de la douleur. Le patient coche les mots qui paraissent le mieux décrire sa douleur et les cote en intensité. [...]
[...] Ce sont les échelles unidimensionnelles d'auto- évaluation de la douleur. Certes évaluateurs quantitatifs et globaux, elles sont néanmoins suffisamment simples pour être bien comprises de l'utilisateur, et comportent généralement le nombre suffisant de nuances pour juger du degré d'efficacité de la ou des thérapeutiques antalgiques utilisées. Ce sont les échelles verbales, les échelles numériques et les échelles visuelles analogiques. LES ÉCHELLES VERBALES Elles comportent une série variable de qualificatifs hiérarchisés de la douleur parmi lesquels le patient choisit ce qu'il pense le mieux correspondre au degré de sa douleur lors de l'évaluation. [...]
[...] L'adaptation de ce questionnaire à la langue et à la culture française est le Questionnaire Douleur de Saint-Antoine (QDSA) (fig. 8). Il comporte 61 qualificatifs répartis en 17 sous-classes : 9 sensorielles affectives et 1 évaluative. FIG - Questionnaire Douleur de Saint-Antoine (QDSA) Ces questionnaires sont plus longs à traiter qu'une échelle visuelle et peuvent parfois poser des problèmes de compréhension. Mais ils ont l'avantage de permettre l'appariement des patients, d'avoir valeur d'orientation diagnostique de par la présence de certains qualificatifs, et même d'avoir une certaine valeur prédictive de l'efficacité thérapeutique des antalgiques (les échelles comportementales sont plutôt réservées au contrôle des effets des traitements). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture