En France, chaque année, trois millions de dons de sang sont nécessaires pour assurer la survie des malades et blessés auxquels il manque un composant sanguin ou qui ont perdu beaucoup de sang. Par ailleurs, des milliers de personnes attendent une greffe (ou une transplantation) d'organe. Les dons de sang ou d'organes sont de véritables actes de solidarité.
Comment et dans quelles conditions peuvent-ils être réalisés ? Quelles sont les personnes aptes à ce type de don ? En quoi ce geste est-il nécessaire à la survie de nombreuses vies humaines ? (...)
[...] C'est la destruction, après sa reconnaissance, de tout élément étranger pénétrant dans un organisme vivant; réaction bénéfique quand il s'agit d'un microbe, par exemple ; réaction regrettable quand il s'agit d'une greffe. Un tissu ou un organe transplanté devient la cible des attaques conjuguées des lymphocytes T et des anticorps du receveur, car ceux-ci le reconnaissent comme étranger. C'est le phénomène de rejet de greffe. La réaction du système immunitaire face à l'organe greffé est comparable à celle mise en œuvre en cas d'infection. Le greffon est considéré comme un intrus contre lequel les défenses de l'organisme se mobilisent. [...]
[...] Pour cela, l'hôpital vérifie en premier lieu si la personne décédée s'est inscrite dans le registre National des Refus (document dans lequel s'inscrivent les personnes ne voulant pas être prélevées de leurs organes après leur mort). Si elle ne figure pas dans la liste, l'hôpital effectue alors une demande de prélèvement d'organes auprès de la famille. Si celle-ci est d'accord, le prélèvement est effectué avant la remise du corps à la famille. Comment coûte une greffe et qui paie ? Le coût dépend du type d'organe greffé. La plus onéreuse est celle du foie, la moins onéreuse celle du rein, le coût moyen est d'environ €uros. [...]
[...] Certains de ces groupes sanguins sont plus rares que d'autres. Répartition des groupes sanguins de la population française Dans la majorité des cas, les receveurs seront transfusés avec les globules rouges d'un donneur de leur propre groupe sanguin. Toutefois, les individus du groupe qui ne présentent aucun des antigènes A ou pourront donner leur sang à n'importe quel receveur. On les appelle "donneurs universels". De même, les individus AB+ seront dits "receveurs universels", la surface de leurs globules rouges étant dotée simultanément des antigènes B et D. [...]
[...] Les perspectives d'avenir. On estime aujourd'hui le nombre de donneurs pour une greffe d'organe insuffisant et régressif. C'est pourquoi les médecins cherchent à mettre au point de nouvelles technologiques médicales comme celles d'organes artificiels ou de xénogreffe pour pallier le manque de dons. En voici quelques exemples : Greffon d'organes d'animaux (xénogreffes) : afin de pallier le manque d'organes disponibles à la greffe, des recherches sont menées pour pouvoir utiliser des tissus ou des organes d'animaux et plus particulièrement de porcs. [...]
[...] Comme dans le cas d'une transfusion sanguine, les groupes de sang du donneur et du receveur doivent être compatibles : Le donneur O est le donneur universel (il peut donner ses organes à tous). Le donneur A peut donner ses organes aux receveurs A et AB. Le donneur B peut donner ses organes aux receveurs B et AB. Le donneur AB peut uniquement donner ses organes aux receveurs de même groupe . Le facteur Rhésus ou ou Ø) n'a aucune importance pour la transplantation d'organes. [...]
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