Dissertation sur les aspects physiologiques de la mastication.
[...] ( Les dents sont les organes essentiels de la mastication. Leur morphologie est adaptée au régime alimentaire des différentes espèces animales. ( Sur le plan musculaire, la mastication correspond à des mouvements rythmiques d'ouverture-fermeture de la bouche, associés à des mouvements antéro-postérieurs et de latéralité. De nombreux muscles interviennent donc, de façon coordonnée, au cours de la mastication : les muscles masticateurs qui peuvent être classés en 3 groupes : - muscles élévateurs = masséter muscle masticateur puissant), ptérygoïdien médian et temporal antérieur - muscles abaisseurs = ventre antérieur du digastrique, génio et mylohyoïdien. [...]
[...] Rioch a proposé que le mouvement d'ouverture initial ne serait pas réflexe, mais volontaire commandé par les aires corticales masticatrices). Cette théorie pose plusieurs problèmes : les mouvements réflexes d'ouverture-fermeture ressemblent peu aux véritables mouvements masticatoires, qui sont notamment plus lents et plus progressifs l'activité rythmique mandibulaire se manifeste encore après section des afférences sensitives à l'origine de ces réflexes le facteur déclenchant du cycle initial n'est pas clairement établi, en particulier le rôle attribué au cortex moteur masticateur, car les activités rythmiques mandibulaires sont toujours présentes chez l'animal décérébré suppression du télencéphale et du diencéphale). [...]
[...] ( L' ATM permet les mouvements mandibulaires qui sont conditionnés, en partie par l'occlusion dentaire, mais aussi par son anatomie. Les mouvements mandibulaires, déterminés par l'anatomie de l'ATM conditionnent le régime alimentaire des différentes espèces animales. Par exemple : chez les animaux carnivores, l'ATM est une simple charnière qui ne permet que des mouvements d'ouverture-fermeture (pas de mouvements de latéralité, ni de mouvements antéro-postérieurs) chez les herbivores, l'anatomie de l'ATM (condyle plat et cavité glénoïde peu profonde) permet des mouvements latéraux de grande amplitude, nécessaires pour le broyage des aliments chez les rongeurs, l'anatomie de l'ATM (condyle allongé et cavité glénoïde très creusée) permet essentiellement des mouvements antéro- postérieurs. [...]
[...] Elles sont donc, pour cette raison, plus importantes chez l'homme que chez la femme. L' intensité des forces masticatoires physiologiques est variable et dépend de la dureté des aliments. En denture naturelle, ces forces sont généralement comprises entre 5 et 30 Kg 20 à des forces de morsure maximales). Elles sont plus intenses au niveau molaire qu'au niveau incisif, ce qui peut s'expliquer par différents facteurs : un effet de levier les molaires sont plus proches des muscles élévateurs (masséter notamment) le support parodontal facteur limitant) des molaires est plus important que celui des incisives. [...]
[...] Il existe notamment des projections partant du noyau central de l'amygdale sur le noyau moteur du V. Cependant, aucun de ces centres n'est indispensable à la genèse des mouvements masticatoires : ils persistent chez l'animal décérébré où ils sont déclenchés par la stimulation des récepteurs buccaux périphériques. IV 3 THEORIE DU CENTRE GENERATEUR (Lund) La rythmicité des mouvements masticatoires serait coordonnée par un (ou plusieurs groupe de neurones, appelé centre générateur de la mastication, localisés dans le tronc cérébral (plus précisément dans la formation réticulée, à proximité du noyau moteur du V). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture