I. DEFINITION ? DIAGNOSTIC :
Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui se définissent par la présence d'une hyperglycémie chronique de degré variable due à une anomalie de l'insulino-sécrétion et/ou de l'action de l'insuline, responsable à terme de complications micro- ou macrovasculaires.
[...] 2- DIABETE ET TROUBLES PSYCHIATRIQUES :
Comme pathologie somatique le diabète peut secondairement se manifester par des troubles psychiatriques.
a- Troubles de l'humeur :
On a surtout les troubles dépressifs.
Du point de vue physiopathologique, il existe un dysfonctionnement de la fonction corticotrope (axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien) en interaction avec la transmission sérotoninergique induite par un stress répété chez des diabétiques favorisant l'apparition des états dépressifs qui se manifestent par :
- une douleur morale qui s'exprime par une tristesse, désespoir, sentiment de culpabilité, ennui et une anesthésie affective au maximum on aura une anhédonie : qui est une perte de plaisir lié à l'existence, aux activités avec une autodépréciation et des idées noires voire désir de mort.
- Inhibition psychomotrice, se traduit par une bradypsychie (baisse de la concentration, trouble mnésiques) et une asthénie dés le début de la journée au maximum on aura une stupeur ou mutisme parfois au contraire on a une agitation anxieuse.
- Perturbation des grandes fonctions : une insomnie de la deuxième partie de la nuit, amaigrissement, inhibition sexuelle et des troubles des conduites alimentaires.
Donc la dépression peut aller des symptômes les plus simples jusqu'à l'état dépressif majeur. Selon une étude de gavard en1993 la prévalence d'un EDM est de l'ordre de 8,5 à 27,3.
Il n'y a pas de lien entre la durée de la maladie et la dépression et selon des études longitudinales, les troubles de l'humeur chez les diabétiques par rapport aux sujets témoins sont marquées par des taux de récidives plus élevés.
Le risque de suicide n'est pas à éliminer à cause de la sévérité de la symptomatologie dépressive et la récidivité.
L'association entre diabète et dépression passe plus certainement par une mauvaise compliance qui est sous tendue par la dépression, les facteurs de stress psychosociaux et des stratégies de « coping » inadaptés que par un lien direct neuroendocrinien ou génétique (...)
[...] Découverte lors d'examens systématiques. Surveillance d'une hyperglycémie modérée à jeun. Présence d'une complication : baisse de l'acuité visuelle, prurit vulvaire, infection candidosiqueou staphylococcique DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE : Glycémie : Le diagnostic est en règle évident, la glycémie à jeun ou à un moment quelconque de la journée étant largement supérieure à 11,1 mmol/l g/l). Glycosurie et cétonurie La glycosurie est franche, supérieure à 20 g/l ; la cétonurie est plus ou moins marquée en fonction du degré de carence insulinique ; sa présence est un signe de gravité et impose une prise en charge immédiate. [...]
[...] Observance, stress et troubles psychiatriques VII. CONCLUSION DEFINITION DIAGNOSTIC : Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui se définissent par la présence d'une hyperglycémie chronique de degré variable due à une anomalie de l'insulino-sécrétion et/ou de l'action de l'insuline, responsable à terme de complications micro- ou macrovasculaires. Recommandations de l'OMS : Glycémie à jeun normale 1,10 g/l et [...]
[...] * Amaigrissement spontané malgré une polyphagie. Ces signes imposent la recherche d'une hyperglycémie, d'une glycosurie et d'une cétonurie. Tous ces symptômes régresseront après 24 à 48 heures d'insulinothérapie. L'interrogatoire précisera l'ancienneté des symptômes, l'existence d'un facteur déclenchant, les antécédents personnels et familiaux de maladies auto-immunes, et les antécédents familiaux de diabète de type 1. L'examen clinique est initialement pauvre, les signes de déshydratation apparaissant tardivement. Autres tableaux cliniques : Acidocétose inaugurale dans certains cas. Dépistage familial. [...]
[...] Cœur et diabète : Coronaropathie Fréquente (risque x 2 à 3 chez l'homme, x 3 à 5 chez la femme) Grave (mortalité de l'infarctus x 2 à 8 jours et à 1 an) Pronostic amélioré par un contrôle glycémique strict et précoce Cardiomyopathie diabétique - stade préclinique : HVG échocardiographique - insuffisance cardiaque globale Hypertension artérielle Risque d'être hypertendu : Pour un diabétique de type plus de après 45 ans ; rôle péjoratif sur la tension artérielle d'un syndrome des apnées du sommeil fréquent dans le contexte de surpoids du diabète de type 2 Dyslipidémies Dyslipidémie quasi constante et athérogène dans le diabète de type s'améliore avec la normalisation glycémique, Neuropathie Polyneuropathie symétrique des membres inférieurs : Très fréquente : après 25 ans d'évolution . Autres types de neuropathies : Neuropathies focales et multifocales : mono névrites, multinévrites RETENTISSEMENT PSYCHIATRIQUE DU DIABETE : Le diabète est une maladie chronique, incurable, souvent silencieuse et sérieuse qui entraîne donc le deuil brusque de la santé et nécessite, de la part de l'individu, de puiser dans ses ressources d'adaptation. Mais, aussi, la maladie vient confronter l'individu à ce mythe de l'invulnérabilité que beaucoup porte en eux. [...]
[...] PLAN : I. DEFINITION DIAGNOSTIC II. CLASSIFICATION III. DIABETE DE TYPE 1 IV. DIABETE DE TYPE 2 V. COMPLICATIONS DU DIABETE 1. Complications métaboliques du diabète 2. [...]
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