Le développement psychomoteur obéit aux mêmes principes pour tous les bébés du monde mais il n'y en a pas deux qui suivent le même chemin.
Qu'entend-on par développement « Psychomoteur » : cela signifie que le développement de l'enfant concerne autant la tête que les jambes. Les deux fonctionnent de concert ; les acquisitions motrices et les acquisitions cognitives se nourrissent mutuellement. Terme apparu en 1877 mais il a fallu attendre la seconde moitié du XX siècle pour que les idées évoluent : l'enfant devient alors une personne à part entière (...)
[...] Apparition des 1ères vocalisations prolongées Le 4ème mois, il devient de plus en plus bavard. Il réagit à son prénom. Installation d'un véritable dialogue avec ses parents même s'il peut être surpris lui-même de ses émissions vocales Le 5ème mois, apparition de la préhension volontaire, il saisit seul un objet et aussitôt le porte à sa bouche. Ses mouvements sont de plus en plus coordonnés, il participe aux échanges moteurs avec autrui. Il sourit à son image Le 6ème mois, il passe facilement d'une position à une autre (de dos sur le ventre et vice versa). [...]
[...] C'est l'expérimentation qui va justement permettre à cette pensée de se structurer, progressivement. L'enfant préfère les démonstrations concrètes que verbales Il teste inlassablement pour fixer ses connaissances mais oublie les interdits ou ce que l'adulte lui a montré, d'où l'importance des répétitions des consignes parentales Jusqu'à 4 ans, il confond réalité et imaginaire Il se considère comme le centre du monde : étape nécessaire de la structuration psychologique jusqu'à 7 ans. A du mal à admettre que l'on puisse penser différemment de lui Le but vers lequel il tend est l'autonomie. [...]
[...] C'est le moment de sortir en douceur de la relation fusionnelle mère-enfant. Il faut l'encourager vers l'indépendance. Si surprotection, risque de le faire devenir craintif, l'enfant se censure dans ses prises d'autonomie Lui tout seul. Il prend du plaisir à faire certaines choses seul. Désir d'autonomie, goût de l'imitation et plaisir de montrer ce dont il est capable. Avant de passer à l'action, il a beaucoup observé les faits et gestes de ses proches, il ne se lance qu'avec l'espoir de réussir. [...]
[...] Mieux il assimile les informations qu'il reçoit, plus il devient avide d'explications. L'articulation laisse encore à désirer : l'enfant ne contrôle ses articulations que vers l'âge de 5/6 ans. Il faudra s'inquiéter si on constate qu'il stagne et qu'après 3 ans, ses paroles restent incompréhensibles. V de 3 à 6 ans : on se perfectionne Le début de la 4ème année est souvent marqué par un évènement important : l'entrée à l'école. Avec les règles de bonne conduite qu'impose la collectivité ; il s'initie à la vie en société et à la communication avec des groupes de pairs plus élargis que sa simple famille Un créateur inspiré. [...]
[...] L'enfant ne se formalise pas de ne pas écouter ou de couper la parole mais, en tant qu'adulte, personne ne le supporte. L'apprentissage de la conversation ne s'opère pas sans éducation. Bases : ne pas couper la parole, ne pas hurler dans l'oreille quand on est occupé Il se voit comme le centre du monde, il doit savoir qu'il ne l'est pas. L'adulte écoute quand l'enfant lui parle et lui répond à bon escient mais l'enfant doit comprendre que l'adulte a aussi des désirs à exprimer. Cela l'aide à sortir de son égocentrisme (7ans) sinon il deviendrait un adulte insupportable. [...]
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