On entend par détresse respiratoire (ou asphyxie) un état de difficulté ou d'arrêt respiratoire dont le mécanisme physiologique est complexe, mais dont la gravité impose une thérapeutique d'extrême urgence que le soignant lui-même, avant tout autre recours médical, doit être capable de mettre en oeuvre (...)
[...] Parmi les plus fréquentes de celles qui conduisent au tableau de détresse respiratoire, citons : Les comas plus ou moins profonds ; Les poussées évolutives infectieuses pulmonaires des insuffisants pulmonaires chroniques ; Les pneumopathies gravissimes ; Les vomissements et les hémorragies nasales par reflux intra trachéal qui entraine l'oblitération bronchique ; Parfois les traitements intensifs par les drogues dépressives, certains traumatismes thoraciques. Mais aussi certaines intoxications. III. Symptômes : On peut décrire cliniquement et biologiquement un syndrome d'hypoxie et un syndrome d'hypercapnie. [...]
[...] Deuxième cas : Le malade présente des arrêts respiratoires : 3. Troisième cas : le malade présente un arrêt cardiaque : Cours de médecine sur la détresse respiratoire (ou asphyxie): I. Introduction et définition : On entend par détresse respiratoire (ou asphyxie) un état de difficulté ou d'arrêt respiratoire dont le mécanisme physiologique est complexe, mais dont la gravité impose une thérapeutique d'extrême urgence que le soignant lui-même, avant tout autre recours médical, doit être capable de mettre en œuvre. [...]
[...] On constate : Un arrêt respiratoire. Cet arrêt est parfois total ; mais souvent il persiste des mouvements hoquetants, inspirations irrégulières de faible amplitude ; Une cyanose variable selon les causes ; Une conservation du pouls, c'est-à-dire des battements cardiaques ; Une torpeur progressive, stade prémonitoire du coma complet Troisième cas : le malade présente un arrêt cardiaque : C'est le troisième stade de la détresse respiratoire. Cet arrêt suit la phase précédente dont il est la conclusion inévitable si une thérapeutique d'extrême urgence n'a pas été instituée. [...]
[...] C'est dire que toute manifestation anormale survenant chez un sujet dyspnéique doit immédiatement attirer l'attention du soignant. Souvent un gargouillement respiratoire associé ou non au stertor et dû aux mucosités qui encombrent les voies aériennes supérieures ; Une oligurie, des modifications de la tension artérielle, la tachycardie peuvent s'observer. A ce stade, la thérapeutique d'urgence peut sauver le malade Deuxième cas : Le malade présente des arrêts respiratoires : Ceci survient soit inopinément, soit à la suite de la phase précédente. [...]
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