Santé - médico-social, dent, sinus maxillaires, odontalgies sinusiennes, membrane de Schneider, pneumatisation, innervation, bourgeon nasal médial, ostium, communication bucco-sinusienne
Les rapports dents-sinus vont toucher les molaires et les prémolaires maxillaires. Il peut y avoir un rapport infectieux entre les deux, dans un sens comme dans l'autre. Les répercussions "sinus sur dent" les plus fréquentes sont les odontalgies sinusiennes (= douleurs dentaires provoquées par le sinus). On parle de dents antrales lorsque leurs racines soulèvent la membrane sinusienne (aussi appelée membrane de Schneider). Dans le sinus, on trouve des cloisons : les septa intra-sinusiens. De plus, on observe une pneumatisation continue dans ce sinus.
[...] La vidange se fait donc dans un orifice de diamètre restreint (ostium = 15 mm de long et 7 mm de diamètre). Cela pose problème en cas de pathologie compliquée anatomiquement comme une hypertrophie des cornets (concha bullosa) ou une déviation des cloisons nasales. On obtient facilement des processus autoentretenus, car le sinus n'arrive pas à se vidanger. B. Vascularisation de la cavité sinusienne Le sinus est un élément extrêmement vivant. La vascularisation se situe dans la périphérie de l'os maxillaire. La cavité sinusienne est très bien irriguée par les branches du maxillaire. [...]
[...] On rentre dans un processus de sinusite d'origine dentaire. - Si on dévitalise la dent, on a donc normalement une situation réversible de l'infection sinusienne. C'est le principe du traitement étiologique. En cas de persistance de la sinusite malgré notre traitement : - Soit on a raté le traitement (ou c'était la mauvaise dent) - Soit l'origine n'est pas dentaire - Soit la sinusite évolue toute seule maintenant. Avec l'obstruction ostiale, le processus est autoentretenu. La dent peut être correctement traitée, mais le sinus ne fonctionne plus bien : pas de fonctionnement de la muqueuse sinusienne, ni des cils vibratiles, ni de l'ostium. [...]
[...] Les cavités sinusiennes maxillaires, frontales, ethmoïdales et sphénoïdales ont un point de rencontre commun : les fosses nasales. Tous nos gestes vont avoir une conséquence sur cette cavité. Par exemple, les effets iatrogènes d'une avulsion ou d'un traitement endodontique d'une dent peuvent potentiellement engendrer une pathologie secondaire du sinus. L'inverse est vrai aussi : toutes les pathologies sinusiennes vont avoir des répercussions au niveau dentaire. C'est la position de l'infundibulum au niveau du mésenchyme qui va positionner les dents. L'éruption dentaire va également favoriser le développement de la cavité sinusienne. [...]
[...] Cette muqueuse est très labile et fine, on doit la protéger au maximum. Si on dépasse avec une lime endodontique, si on projette un apex, etc. on la perfore. Il y a une vie après l'extraction dentaire, le processus de pneumatisation du sinus va continuer à évoluer aux dépens de l'os alvéolaire = c'est l'expansion sinusienne. Le sinus gagne de la place par une expansion secondaire provoquée par un phénomène de pneumatisation (et non d'ostéoclasie). En effet lorsqu'on extrait les dents, on arrête la circulation endostée au niveau de l'os alvéolaire. [...]
[...] - Lors d'une avulsion avec projection d'un morceau de dent en intrasinusien. Au stade de l'obstruction de l'ostium, le sinus ne ventile plus, c'est l'hypoxie intrasinusienne. La fonction de la membrane sinusienne est alors perturbée, les cils vibratiles ne jouent plus leur rôle. Le sinus rentre finalement dans un cycle pathologique : la sinusite. Le sinus, de par la réaction inflammatoire importante, est désormais témoin de destruction. Il va produire du liquide (notamment du pus) qui ne peut plus s'évacuer par l'ostium. [...]
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