Pour lui plus important que la réalité extérieure. Il surinvestit sa réalité psychique parce qu'elle lui est plus intéressante.
C'est parce qu'elle réalise le meilleur compromis possible entre ses désirs et les possibilités de satisfaction que le psychotique préfère manifestement sa vision délirante. C'est un mythe, un conte, un rêve qu'il veut plus vrai que la réalité (...)
[...] Maladie mentale chronique : Évolution continue, progressive et altèrent de façon durable le fonctionnement psychique. Ex : schizophrénie, névrose grave . Psychoses : États psychiques caractérisé par une altération profonde de la conscience du sujet ( troubles graves de l'identité) et de son rapport avec la réalité (perturbation de sa relation aux objets). On exclue de cette catégorie les sujets chez qui cette double altération paraît due essentiellement à un retard mental. Par contre il peut exister des troubles psychotiques associés à un retard mental (ex ; les psychoses déficitaires apparaissant chez l'enfant). [...]
[...] Ce qui est constitutif du délire c'est le besoin d'y adhérer à tel point qu'elles en viennent à supplanter la réalité éléments sont essentiels : *l'altération du sens de la réalité (qui constitue le cœur même de la structure psychotique) *le désinvestissement de la réalité extérieure processus de deuil pathologique. C'est à dire qu'à la fois le sujet n'est pas capable d'assumer le désinvestissement nécessaire de ses objets primitifs (ou imago primitives) et d'autre part tous ses choix d'objets intérieurs sont compulsivement voués à la recherche de ces mêmes imagos. En raison de ce caractère illusoire ils se révèlent tous décrivants. La psychanalyse est une perturbation primaire de la réalité affective où le délire (néo réalité) est une tentative de reconstruction de la réalité perdue. [...]
[...] La conviction délirante atteint parfois la négation du monde extérieur et s'associe aussi à des idées d'énormité, d'immortalité, de possession animale ou démoniaque ou de damnation. *Autres aspects importants pour décrire un délire -Il est systématisé ou pas? C'est à dire structuré ou non. -Il est critiqué ou pas? Le patient le met il parfois a distance émet il des parle t'il de son délire quand il n'est pas en phase aigüe? -Quel est l'état de conscience associé? Quelques définitions Maladie mentale aigüe : Crise avec accès transitoire qui a une tendance naturelle à la rémission ou restitution ad integrum. [...]
[...] NB : parfois des états psychotiques aigus sont s'avèrent par la suite les premières manifestations franches de troubles psychotiques chroniques. *Psychoses chroniques : Chronicité qui répond à une structuration psychotique de la personnalité. Troubles de l'identité profonds et durables qui renvoient à des failles importantes dans les étapes précoces du développement psycho-affect. [...]
[...] de l'autre dans . même du sujet : la perception de ses voix intérieures par le sujet qui les objectives signifie qu'elles résultent de l'intrusion d'un autre au plus secret de sa conscience. ¤Syndrome d'influence C'est la résultante de multiples phénomènes parasites et imposés qui sont vécus par le sujet comme émanant d'une action extérieure. Le sujet est convaincu d'une entrave dans la dynamique de sa pensée puis bientôt il constate que ses idées, ses sentiments sont devancés, répétés en écho ou volés, ses actes lui sont commandés ou commenté, on lui impose des visions. [...]
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