Auparavant, les besoins vitaux étaient manger et se loger. Aujourd'hui, globalement (sans nier les problèmes existants), on peut dire que ces besoins sont assouvis. (Le fait d'une telle médiatisation sur les régimes et le contrôle de son poids prouve que nous avons accès à tout type d'alimentation désiré). Aussi, d'autres besoins vitaux non naturels se sont inscrits dans une idéologie. Cependant, dans les classes sociales plus faibles, les besoins psychologiques sont secondaires, manger et se loger sont restés les besoins vitaux ...
[...] La sidération traumatique est un symptôme prédicteur d'un TSPT. En situation de braquage avec armes par exemple, la sidération amène une augmentation de l'agressivité de l'auteur de l'agression, car il peut interpréter cela comme un refus d'obtempérer. L'ESA a aussi comme similitude avec le TSPT le fait que la victime souffre d'au moins un des symptômes de réviviscence, d'évitement et d'hyperactivation défensive, de la même façon que pour le TSPT. Différences entre ESA et TSPT : Plusieurs symptômes dissociatifs dans l'ESA (il faut au moins alors que le TSPT n'en exige pas de façon formelle. [...]
[...] Le sujet est exposé à un événement traumatique comprenant les 2 éléments : A1. Le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un événement avec la mort ou des blessures graves d'un individu ; a été menacé de morts ou de blessure grave ; ou un événement durant lequel son intégrité physique ou celle d'autrui a pu être menacé. A2. La réaction du sujet a l'événement s'est traduit par une peur intense, un sentiment d'impuissance ou d'horreur. [...]
[...] C'est l'idée que la sentinelle, tout en observant l'ennemi, au risque d'être tué, prépare intérieurement le récit qu'elle aura à faire à son supérieur. L'élaboration de ce discours lui permet d'occuper sa conscience, de dériver son anxiété et de maîtriser mentalement la situation en l'objectivant. La Première Guerre Mondiale : C'est aussi la 1ère guerre des psychiatres. Dans chaque pays, des psychiatres militaires sont mêlés au conflit. On parle déjà de debriefing psychologique. L'objectif est de remettre les soldats au front. [...]
[...] On peut spécifier le TSPT aigu (moins de 3 mois), chronique (si les symptômes sont de plus de 3 mois), avec survenue différée (si les symptômes surviennent au moins 6 mois après). Constat clinique : avec le temps, des symptômes vont disparaître sans intervention (dans les premiers mois). Les symptômes résiduels après 3 mois risquent de se chroniciser. Il y a toujours un élément déclencheur alors, sans forcément en lien avec l'épisode traumatique. ESA (Etat de Stress Aigu) : est une opérationalisation de ce qu'on appelle familièrement "l'état de choc". Il désigne la réaction immédiate de la personne à la suite d'un événement traumatique. [...]
[...] Ce n'est pas un modèle de développement du psychotraumatisme, mais de résolution du psychotraumatisme. C'est un modèle qui donne des voies de contournement pathologiques, qui sont des symptômes qui vont apparaître quand le patient ne poursuit pas les processus de résolution naturelles. Le modèle d'Horowitz a donné lieu à l'IES (Impact Event Scale) qui mesure essentiellement 2 symptômes : la reviviscence et l'évitement. La 1ère échelle date de 1979, la 2e version de 1997. Cette dernière mesure en plus l'hyperactivité et l'évitement comportemental. [...]
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