De tout temps l'homme a cherché dans la nature de quoi se guérir et de quoi se nourrir. L'homme de Cro-Magnon mangeait de la viande et des légumes, il avait une alimentation équilibrée et donc savait déjà qu'il fallait avoir une alimentation variée. Puis pour se guérir ils sont allés voir du côté des plantes, des animaux et des métaux. Actuellement on retrouve encore des plantes, des extraits de métaux mais moins d'extraits d'animaux dans les médicaments. Cet homme de Cro-Magnon, quand il avait mal, testait une plante et voyait s'il était guéri et notait les améliorations grâce aux plantes. Comme ces pathologies étaient perçues comme divines il fallait que les remèdes soient administrés par des personnes en contact avec le divin comme les sorciers, les chamanes, les druides, ainsi ce n'était pas seulement la plante qui était un remède mais aussi les rituels de préparation. L'ethnologie et l'anthropologie montrent que ces druides et chamanes étaient en fait les ancêtres des médecins et pharmaciens.
Finalement ce savoir était transmis par tradition orale, ce n'est qu'à l'avènement de l'écriture qu'il y a eu une tentative de systématisation des remèdes.
[...] On comprend que la médecine et la thérapeutique aient fait des progrès et on doit cela en particulier à Hippocrate dans son ouvrage : Pharmakitis, où il théorise l'usage des médicaments en fonction des symptômes avec la théorie des contraires avec beaucoup d'attention portée aux laxatifs, vomitifs, diurétiques pour évacuer, on utilisait par exemple l'hellébore noire pour évacuer la bile noire. C'est encore utilisé aujourd'hui à la fin du cursus médical où l'on prête le serment d'Hippocrate qui clôture la carrière universitaire médicale.
[...] Au siècle des lumières il y a un moment de rationalisation et il y a des progrès scientifiques, des progrès au plan de la chimie et Lavoisier a été un grand chimiste, découvreur des principes de thermodynamique qui ont permit la distillation et l'extraction. On va pouvoir savoir ce qui dans ces plantes recèle les activités thérapeutiques.
- Pelletier et Caventou (1820) sont les premiers à extraire des principes actifs de plantes, ils isolent la Strychnine de la noix vomique qui peut être toxique à forte dose. Ils isolent aussi la quinine de l'écorce de Quinquina ramenée d'Amérique du Sud utilisée pour traiter les fièvres du paludisme, de la malaria, ces chimistes vont extraire son principe actif.
- Mein (1833) isole l'atropine d'une plante (...)
[...] - C'est dans le monde arabe que ce sont développées des conceptions nouvelles par le grand médecin Avicenne, il a amené des conceptions nouvelles pour la médecine, il a maintenu la tradition des produits du monde grec et du monde romain, il a proposé de nouvelles approches thérapeutiques comme l'utilisation de sel d'or dans le traitement de la mélancolie et actuellement dans certaines formes de mélancolie : psychose maniaco-dépressive on utilise des sels de lithium. Avicenne a aussi décrit les effets vasodilatateurs de l'ail et de l'oignon. [...]
[...] On va pouvoir savoir ce qui dans ces plantes recèle les activités thérapeutiques. - Pelletier et Caventou (1820) sont les premiers à extraire des principes actifs de plantes, ils isolent la Strychnine de la noix vomique qui peut être toxique à forte dose. Ils isolent aussi la quinine de l'écorce de Quinquina ramenée d'Amérique du Sud utilisée pour traiter les fièvres du paludisme, de la malaria, ces chimistes vont extraire son principe actif. - Mein (1833) isole l'atropine d'une plante : la belladone car avec cette plante on faisait des décoctions que les femmes de la renaissance appliquaient sur l'œil pour provoquer une mydriase (dilatation de la pupille) qui leur donnait un regard profond il lui a donné ce nom en hommage à une des trois parques de la mythologie grecque car cette parque coupait le fil de la vie et les sujets morts ont les yeux en mydriase. [...]
[...] Ce sont Florey et Chain qui s'intéressent aux travaux de Fleming et découvrent la pénicilline qu'ils injectent à un policier atteint d'une staphylococcie et une streptococcie maligne de la face, sa maladie s'améliore mais il n'y en a pas assez pour le guérir et il va finit par mourir, c'est en 1943 juste avant le débarquement et à ce moment toutes les entreprises se mettent à fabriquer la pénicilline pour produire des grandes quantités de pénicilline. Les médicaments de la douleur : C'est l'opium qui est intéressant et on retrouve sa trace dans le papyrus d'Ebers (-1500 av. JC) et on en retrouve la trace dans les travaux de Théophraste. [...]
[...] Ceci remet en question l'enseignement Gréco-romain qui fonctionnait par la théorie des contraires, il est donc en rupture avec les enseignements de l'époque mais il a introduit une notion essentielle dans la pharmacologie qui est la notion de Dose/Réponse, il a dit que ce n'est pas la nature du produit qui fait le poison mais la dose à laquelle on l'utilise. L'exemple est celui de l'Arsenic, Mithridate (roi de l'antiquité) prenait tous les jours un peu d'Arsenic à faible dose pour se protéger de sa femme au cas où elle voulait l'empoisonner, l'Arsenic peut donc ne pas être toxique à petite dose. [...]
[...] La naissance de la pharmacologie : Il y a un souhait de savoir comment agissent les molécules qui fait naitre une nouvelle discipline : la pharmacologie. Il y a eu plusieurs écoles, on peut en recenser 3 dans le monde occidental : - L'école Française de Pharmacologie avec François Magendie et Claude Bernard - Une école Allemande - Une école Anglo-Saxonne Toutes ces personnes vont avoir une contribution importante pour décrire les effets de ces produits. Néanmoins les récepteurs et tous les mécanismes n'ont été connus que pendant les 30 dernières années et pendant 150 ans on a été très descriptif et peu explicatif car on n'avait pas la preuve des actions. [...]
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