La première semaine du développement est le temps qui s'écoule entre la fécondation et l'implantation de l'oeuf dans la cavité utérine.
La migration tubaire
La fécondation a lieu dans l'ampoule tubaire, dans le pavillon de la trompe. Cette première semaine du développement voit le passage du zygote : de l'ampoule tubaire à la cavité utérine. Pendant ce temps, la femme ne se sait pas porteuse d'un embryon (aucune communication jusqu'à l'implantation). Ce développement se fait au cours de la migration vers la cavité utérine et prend 6 jours. Lors de la fécondation, les spermatozoïdes mettent une heure pour faire le chemin dans le sens inverse (cavité utérine vers pavillon de la trompe). Si l'embryon fait le chemin vers la cavité utérine, c'est grâce à la sécrétion de progestérone dans la 2e partie du cycle féminin, car celle-ci inverse le péristaltisme de la muqueuse tubaire (donc les mouvements de la trompe). Pendant cette migration, l'embryon se développe à volume constant, dans la zone pellucide. Il va être le siège de divisions cellulaires importantes qui l'amèneront au stade de blastocyste.
La première semaine du développement
1- La femme ne se sait pas enceinte.
2- Au cours des deux premières semaines, surviennent 80% des fausses couches. Si l'on prend 100 femmes et que l'on mesure le taux de βHCG au niveau du 25ème jour de leur cycle, nombreuses seront celles qui auront un résultat positif mais seulement 25% seront enceintes. La majorité des femmes qui auront été révélées positives au test n'auront pas de retard de règles car 80% des fausses couches surviennent de manière extrêmement précoce et vont s'éliminer naturellement, notamment par des règles plus abondantes. Souvent dues à des anomalies
3- Migration embryonnaire sous l'influence de la progestérone.
4- Implantations ectopiques. S'il y a une anomalie dans cette migration, l'embryon pourrait s'implanter en dehors de la cavité utérine (dans la trompe ou dans les anses intestinales) : grossesse extra-utérine (risques importants d'hémorragie interne = seule urgence gynécologique). Le développement embryonnaire se fait à volume constant dans la zone pellucide ; l'embryon y reste 6 jours (...)
[...] Les embryons n'ont pas tous une chance égale de s'implanter. L'embryon qui a le plus de chance de s'implanter (classe est celui qui restera, entre 18 et 25 heures après insémination, avec deux gros noyaux ; et le clivage de ces noyaux (à la 25ème heure) donnera naissance à deux cellules que l'on appelle blastomères (réguliers, homogènes, égaux en taille, sans fragmentation). Au stade 4 cellules, celles-ci sont égales en volume, contrairement au stade 3 cellules qui comprend un blastomère qui n'a pas encore clivé : blastomères irréguliers. [...]
[...] Expression d'une protéine de liaison, la E-cadhérine, qui commence à s'exprimer et qui va déterminer une polarité intérieure et extérieure, en unissant les cellules périphériques (elles deviennent jointives). Entre ces cellules, se développent des jonctions communicantes (connexine 43) et des zones de jonctions serrées : morula compactée, présentant un aspect en patchwork (ballon de football). Ségrégation de lignage (connexine 43, zonula occludens, adherens, desmosomes). Ces systèmes de jonctions rendent cet épithélium imperméable. Trophectoderme (cellules jointives de la périphérie) Bouton embryonnaire Blastocèle par flux Na actif (pompe Na/K) et passif pour les aquaporines. [...]
[...] Ce développement se fait au cours de la migration vers la cavité utérine et prend 6 jours. Lors de la fécondation, les spermatozoïdes mettent une heure pour faire le chemin dans le sens inverse (cavité utérine vers pavillon de la trompe). Si l'embryon fait le chemin vers la cavité utérine, c'est grâce à la sécrétion de progestérone dans la 2e partie du cycle féminin, car celle-ci inverse le péristaltisme de la muqueuse tubaire (donc les mouvements de la trompe). Pendant cette migration, l'embryon se développe à volume constant, dans la zone pellucide. [...]
[...] Le bouton embryonnaire va venir s'implanter dans la muqueuse utérine. Contrôle moléculaire de la nidation Progression de l'invasion contrôlée par : - expression d'intégrines par le syncytiotrophoblaste, en intéraction avec la matrice EC du conjonctif endométriale - sécrétion de protéinases qui vont permettre la pénétration de l'embryon à l'intérieur de la muqueuse Croissance stimulée notamment par l'insuline sécrétée localement par l'endomètre La fenêtre d'implantation est contrôlée par l'expression des intégrines. A partir de J24, ces intégrines disparaissent de la surface de l'épithélium. [...]
[...] Des gènes soumis à empreinte vont s'exprimer, lié à la méthylation de la chromatine. Parfois un seul des allèles est exprimé. Ce sont les gènes d'origine paternelle qui sont les plus exprimés au niveau des enveloppes embryonnaires et à l'inverse ce sont les gènes d'origine maternelle qui sont le plus exprimées au niveau du bouton embryonnaire L'ADN des cellules germinales est méthylé, ce qui bloque leur transcription. Avant le stade 16 cellules, l'ADN des blastomères est déméthylé. Avant le stade de morula, il y a déméthylation des gènes, suivie d'une nouvelle phase de méthylation dans la 2e semaine du développement embryonnaire : Une nouvelle méthylation a lieu avant la gastrulation L'empreinte est transmissible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture