C) Les cellules microgliales.
Ce sont des cellules très petites, qui ont été décrites il y a plus d'une centaine d'années, et, de nos jours, on y attache énormément d'importance car se sont les seules cellules du SN qui ne proviennent pas du neurectoblaste et des cellules neuroépithéliales.
On les décrit comme étant les macrophages du SN. Elles colonisent le SN au moment de sa formation à partir de la lignée monocytaire. Elles sont présentent dans l'ensemble du SNC et elles jouent un rôle dans la défense et dans les réactions de défense au niveau du SNC.
On constate que ces cellules sont activées lors de phénomènes infectieux, des phénomènes inflammation dans le SN, qu'elles ont, comme les macrophages, des capacités de phagocytose donc elles peuvent détruire des agents infectieux, des débris mécaniques lorsque il y a des lésions du SN par exemple. Elles ont des capacités de présentation de l'antigène et de production de cytokines, c'est-à-dire qu'elles interviennent, comme dans d'autres territoires de l'organisme pour contribuer à une réaction immunitaire ou inflammatoire.
On considère que ceci peut avoir des effets positifs pour le SN, en lui permettant de lutter contre des agents infectieux. Les cellules microgliales sont le site de prolifération du VIH au cours de l'infection dans le SNC, et à l'inverse il est concevable que ces cellules aient des effets négatifs dans certains phénomènes inflammatoires, en produisant des cytokines ou en favorisant des phénomènes qui vont détruire certains composants du SN.
Donc il y a certainement une double face pour ces cellules microgliales avec des effets positifs et d'autres négatifs.
Ceci fait que ces cellules sont, maintenant, très étudiées pour comprendre leurs rôles dans des conditions normales et pathologiques mais le point central est que c'est une cellule à l'équivalent macrophagique dans le SNC.
[...] omment s'effectue la biosynthèse du collagène de type I du myofibroblaste ?
C'est une biosynthèse classique, on a dans le REG un traduction protéique, le Golgi pour modifier les chaines la glycosylation, assemblage de la triple hélice et des peptides linéaires latéraux (télopeptide). Il va y avoir exocytose grâce aux vésicules de transport au contact de la membrane plasmique. Des enzymes (télopeptidases) clivent les télopeptides, pour libérer le collagène.
Dans le milieu extra-cellulaire, les collagènes vont s'associer par des liaisons covalentes latéralement, mais avec un décalage en « marches d'escalier ». Ce type d'association est responsable en ME de la striation transversale des fibrilles et de leur périodicité (64 à 67 nm).
Globalement les collagènes fibrillaires présentent 7 striations.
Selon les types de collagènes on a formation de fibres visibles en MO, les fibrilles étant visibles qu'en ME (...)
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