Cours d'orthophonie portant sur la prise en charge précoce des enfants ne pouvant s'exprimer oralement : Quels moyens peut-on mettre en place ? Quels supports de communication sont utilisables ? Comment orienter ses choix pour un meilleur épanouissement de l'enfant et sa famille ?
[...] Il ne faut pas s'adresser à une tierce personne en demandant si l'enfant comprend. Il faut lutter contre une façon de parler qui est infantile. Ne pas abuser du contact tactile au-delà de l'âge correspondant. Ne pas rester hors de la vue ou du contact de l'enfant. Il faut s'informer sur les outils, demander une démonstration à l'enfant. Expérimenter le oui/non. Bien se positionner pour favoriser les échanges. Oraliser le message et/ou l'écrire si c'est nécessaire sans le terminer à sa place. [...]
[...] Pas de possibilités d'évocation. Le contact visuel est obligatoire. 2°)Que peut-on proposer pour enrichir cette communication ? Les aides techniques de communication. Communication améliorée, alternative. a)Les codes de communication. Définition : représentations graphiques figurées ou symboliques qui consistent à exprimer une idée. Photographies, images de l'enfant, de ses lieux de vie, des différentes situations, pictogrammes, codes plus symboliques. Un élément doit être désigné pour signifier quelque chose. -Les codes. Seecomm = (ancêtre) images, personnes, actions. Commun-I-mage ou parler-pictos = images, actions, sentiments. [...]
[...] Ces trois codes nécessitent une maîtrise du langage écrit. Les codes gestuels adaptés du handicap physique. Coghamo = gestes adaptés depuis la LSF pour les IMC. Makaton = pictogrammes + gestes élaboré pour les enfants dysphasiques. Sésame = élaboré pour le handicap mental et l'autisme. Avantages par rapport au langage originel : davantage de choses sont exprimées, le vocabulaire augmente diminution du risque d'interprétation simple à réaliser et peu coûteux personnalisé selon la vie quotidienne et les intérêts augmentation du nombre d'interlocuteurs possibilité d'initier le discours en racontant ou en posant une question. [...]
[...] Les moyens de communication alternatifs pour enfants sans langage oral Introduction sur la prise en charge de l'enfant infirme moteur cérébral sans langage oral : Dans un cadre de lésions cérébrales. Très différent par rapport aux déficiences intellectuelles profondes, aux troubles psychiatriques ou aux surdités. Communication = élément essentiel dans le développement de l'individu. La parole n'est qu'une composante de la communication entre les êtres humains, la communication non verbale est également importante. Concerne également les traumatismes crâniens, les dysphasies, certains troubles psychiatriques et les pathologies adultes (locked-in syndrome). [...]
[...] Utilisation jamais isolée, tous les modes de communication sont utilisés. On a besoin des pictogrammes sur les téléthèses. Préparation attentive nécessaire. Le choix du code et des aides techniques en général. o Point de départ essentiel : comment l'enfant exprime-t-il le oui/non ? Est-il fiable et économique ? S'il ne l'est pas, il faut trouver un système avec l'enfant pour être sûr de la fiabilité des réponses. o Évaluation des capacités motrices, visuelles, cognitives (accès au symbolisme, nécessité de compréhension verbale, stratégies visuelles, coordination oculo-motrice), appétence la communication. [...]
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