Histologie de l'utérus

Résumé du document

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Phase menstruelle : marque le début de chaque cycle. En l'absence d'implantation, la régression du corps jaune provoque la chute des taux circulants de l'oestradiol et de la progestérone et provoque la désintégration de la zone fonctionnelle par hémorragie et élimination des débris de la zone fonctionnelle.
La zone basale subsiste.

Phase proliférative : 0,5 mm - 2 3 mm.
- Réépithélisation à partir des moignons de glandes qui subsistent au niveau basal, qui prolifèrent.
- Prolifération des cellules épithéliales (noyaux étagés, de taille augmentée, hyperchromatique).
- Les glandes sont encore droites mais s'allongent progressivement et deviennent tortueuses. Allongement synchrone des glandes et de la prolifération des cellules stromales : la croissance des glandes et plus rapide que celle du stroma, donc celles-ci forment de petite boucles.
- On voit des noyaux pluristratifiés.
- Prolifération des cellules stromales.

Phase sécrétoire : sécrétion de progestérone. Arrêt prolifération, les cellules se différencient (développement des caractéristiques en rapport avec leur fonction = sécrétion produit pour nourrir un futur embryon).
Vacuoles basales : infra nucléaire, granules de glycogène (aspect maximal à 4 jour après l'ovulation). Traduisent le début de l'activité sécrétoire des glandes endométriales.
Les glandes deviennent de plus en plus sinueuses au cours phase lutéale, aspect en dent de scie.
- Phase sécrétoire active (J20 à J27)
Les glandes deviennent sinueuses : aspect en dent de scie.
Noyaux vésiculeux : transcriptin.
Sécrétions endoluminales destinées à la nutrition d'un éventuel embryon avant implantation (sécrétion de glycogène et glycoprotéine).
Oedème stromal : aspect aéré du chorion, avec des espaces non colorés entre les cellules stromales. L'épaisseur de l'endomètre atteint son épaisseur maximale = 5 mm.
On assiste également à une prolifération vasculaire, les vaisseaux montent en spirale. Les artères spiralées montent « en vrille » dans le stroma endométrial (...)

Extraits

[...] Allongement synchrone des glandes et de la prolifération des cellules stromales : la croissance des glandes et plus rapide que celle du stroma, donc celles-ci forment de petite boucles. o On voit des noyaux pluristratifiés. o Prolifération des cellules stromales. Phase sécrétoire : sécrétion de progestérone. Arrêt prolifération, les cellules se différencient (développement des caractéristiques en rapport avec leur fonction = sécrétion produit pour nourrir un futur embryon). Vacuoles basales : infra nucléaire, granules de glycogène (aspect maximal à 4 jour après l'ovulation). Traduisent le début de l'activité sécrétoire des glandes endométriales. [...]

[...] Elle présente quelques µv. - Phase sécrétoire précise : quelques vacuoles de glycogène, les glandes deviennent de plus en plus sinueuses. - Phase sécrétoire tardive : beaucoup de vacuoles, elles ont un aspect en dent de scie. Fin de phase sécrétoire : - Coupure de l'apport sanguin vers la poche fonctionnelle par vasoconstriction prolongée des artères spiralées ; - Ischémie et nécrose tissulaire ; - Réouverture brutale des artères spiralées, entraine détachement du tissu ; - Désagrégation des structures tissulaire lésées par l'ischémie ; - Menstruation Endomètre en grossesse : Utérus gravide : - Ovo-implantation dans l'épaisseur de la muqueuse au 21ème jour du cycle (fond ou partie haute des faces latérales de l'utérus) ; - Réaction déciduales ; - Les cellules stromales deviennent volumineuse, globuleuse : cellules déciduales ; - La décidualisation commence dans les cellules du chorion proches du site d'implantation et s'étend à l'ensemble de l'utérus ; - La composante déciduale de l'endomètre prédomine sur la composition glandulaire - La couche endométriale fonctionnelle s'épaissie est devient la caduque : o Caduque basale : ou utéro placentaire, endomètre directement situé sous le site implantation (entre l'embryon et le myomètre) ; o Caduque ovulaire : ou réfléchie, entre l'embryon et la cavité utérine ; o Caduque pariétale : ou utérine, le reste de la cavité utérine, à distance du site implantation. [...]

[...] Disposition de la jonction exo-endocervicale Avant la puberté : - La surface exocervicale est recouverte d'un épithélium malpighien non kératinisé; - La limite entre l'épithélium glandulaire cylindrique et l'épithélium malpighin est située à l'intérieur du canal cervical, au dessus de l'orifice externe de l'utérus. - Elle est donc Invisible à la colposcopie. Après la puberté : - Une partie de la muqueuse glandulaire endocervicale s'externalise du canal sous l'action des hormones ovariennes ; - A l'examen colposcopique = ectropion =éversion de la muqueuse du col utérin. [...]

[...] Epithélium cylindrique simple Cellules ciliées : Transport de l'ovule - Extrémité ovarienne de la trompe : 60 à des cellules - Extrémité utérine : 25% des cellules - Plus haute et plus ciliés en période péri ovulatoire ; - Plus courte et moins ciliées en période sécrétoire (lutéale). Cellules exocrine - µv apicales ; - sécrétions hydro électrolytique et Cl) et protéinique (immunoglobulines) intra cavitaire o les sécrétions permettent un courant liquidien, et donc le mouvement de l'ovocyte ; o nutrition et protection de l'ovule Son chorion est très richement vascularisé. Mouvement de l'ovule permis par : cils + sécrétions + péristaltisme. Tunique musculaire - Péristaltisme - Mouvements tubaires : récupération de l'ovocyte sur l'ovaire. [...]

[...] En haut, on trouve des vacuoles de mucus. L'épithélium s'invagine autour des glandes. Le stroma cervical est particulier. Les glandes ou cryptes endocervicales sont constituées du même épithélium qui borde le canal. Elles ont pour objectif d'accroitre la surface de production du mucus cervical ou glaire cervicale. L'épithélium : Cellules mucosécrétantes qui sont les plus nombreuses (mucus coloré au PAS et au bleu alcian). Entre les très nombreuses cellules mucosécrétantes, on trouve quelques cellules épithéliales cylindriques ciliées qui permettent la mobilisation du mucus. [...]