Les cellules gliales sont traditionnellement considérées cellules de support pour l'activité neurale : elles sont capables de fournir nutrition, réparation et nettoyage aux neurones et servent également de tissu connectif et protecteur. Leur nombre est environ dix fois celui des neurones !
Ces dernières années on a découvert que leur rôle était beaucoup plus important que ce que l'on pensait autrefois puisqu'elles contribuent fortement à l'activité cérébrale (...)
[...] La situation est par contre bien différente dans le cas des ions et Na+. Pour Hodgkin et Huxley calculèrent que la force nécessaire pour empêcher la sortie des ions du neurone était de 90 mV en plus de la différence de potentiel que l'on trouve dans le neurone au repos. Dans le cas des ions Na+ la différence est encore plus dramatique puisque, le gradient de concentration et la pression électrostatique agissent dans le sens de pousser les ions à l'intérieur du neurone, et donc leurs forces (50 mV de gradient de concentration et 70 mV de pression électrostatique) s'additionne pour fournir une poussée de 120 mV. [...]
[...] En effet, lorsque ils sont activés, les neurones transmettent des impulsions électriques. Un (inter) neurone reçoit des signaux provenant des autres neurones dans ses dendrites et il les retransmet, à travers ses assones, aux autres neurones avec lesquels il est en contact synaptique. L'assone représente l'entrée obligatoire, à travers laquelle les neurones communiquent l'un avec l'autre En particulier, lorsque un neurone est excité, des boutons terminaux des assones viennent relâchés dans les synapses des substances chimiques particulières dites des neurotransmetteurs. [...]
[...] Les changements qui se vérifient en chacune de ces synapses sont très petits mais leurs effets excitants et inhibiteurs se somment. A chaque fois qu'il y a un effet excitant suffisant, c'est-à-dire lorsqu'il dépasse un certain seuil, la différence de potentiel baisse rapidement en produisant une dépolarisation de la membrane des assones dans le point dans lequel ceux ci se détachent de la somme (cône d'intégration). La chute du voltage provoque l'ouverture des canaux (actifs) du sodium et l'entrée ionienne de Na+ à l'intérieur de la cellule avec comme résultat une petite zone de la membrane chargée en sens positif. [...]
[...] Le corps cellulaire (somme) d'un neurone a des dimensions qui varient entre 5 et 100 millièmes de millimètre (10-6 m). Comme il se produit pour la plupart des cellules de notre organisme, la somme d'un neurone contient les mécanismes métaboliques nécessaires pour le maintien de la cellule. Dans la somme nous trouvons donc le noyau, le réticulum endoplasmique, les ribosomes, les mitochondries, l'appareil de Golgi, etc . Ces structures sont entourées de la membrane cellulaire et sont suspendues dans le cytoplasme, le fluide qui est présent dans chaque cellule. [...]
[...] De tels canaux confèrent à la membrane une certaine perméabilité. Il existe différents types de canaux des ions. Tout d'abord remarquons comment de tels canaux déterminent une perméabilité sélective, c'est-à-dire que chaque canal permet le passage d'un certain type d'ion. En deuxième lieu, il est possible faire une distinction parmi les canaux passifs et les canaux actifs. Les canaux passifs fonctionnent sans consommer d'énergie, sont toujours ouverts et permettent donc le passage sélectif d'un certain type d'ions. Les canaux passifs sont localisés dans toute la membrane cellulaire : dans la somme, dans les dendrites et dans les assones. [...]
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