I) Introduction
II) Histologie des glandes salivaires
III) Vascularisation des glandes salivaires
IV) Innervation des glandes salivaires
V) Caractéristiques physico-chimiques de la salive
VI) Rôle de la salive
VII) Sécrétion salivaire
VIII) Physiopathologie salivaire
[...] Ainsi, selon les glandes, la stimulation orthosympathique déclenchera une sécrétion salivaire variable. Il est généralement admis que l'activation du système parasympathique déclenche une sécrétion abondante d'une salive fluide, aqueuse, pauvre en protéines (mucines), alors que celle du système orthosympathique déclenche une sécrétion peu abondante d'une salive visqueuse, riche en protéines (mucines). D'autres mécanismes sont également possibles : - la sécrétion salivaire parasympathique pourrait également résulter, en partie, d'une vasodilatation des plexus vasculaires glandulaires, due à la libération d'acétylcholine et de VIP. [...]
[...] Dans le 1er cas (épilemmal), le neuromédiateur libéré par la terminaison nerveuse devra traverser la basale pour agir sur les récepteurs situés sur la membrane de la cellule acineuse, alors que dans le cas (hypolemmal), son action sera facilitée. La distribution de ces 2 types de couplage est très variable selon les glandes. Le premier type (épilemmal) caractériserait plutôt une innervation orthosympathique et le deuxième type (hypolemmal), une innervation parasympathique. V - CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES DE LA SALIVE V.1- DEBIT SALIVAIRE Le volume de salive sécrété par l'ensemble des glandes salivaires salive mixte ou totale) est en moyenne de 750 ml par 24 heures. [...]
[...] La régulation du débit sanguin serait donc un élément de contrôle de la sécrétion salivaire. - la plus faible sécrétion salivaire d'origine sympathique pourrait résulter d'une simple vidange de la glande par contraction des cellules myoépithéliales. - il faut enfin citer le rôle important du NO (monoxyde d'azote) dans la sécrétion salivaire, même s'il est encore mal connu : le blocage de sa synthèse provoque une diminution du débit salivaire et de la sécrétion protéique. VII SECRETION SALIVAIRE REFLEXE Une sécrétion salivaire réflexe est principalement déclenchée au cours de l'alimentation : - par la stimulation des mécanorécepteurs parodontaux, mais aussi muqueux, au cours de la mastication, - et par l'activation des récepteurs gustatifs. [...]
[...] la deuxième phase s'effectue au niveau du canal strié : la salive primaire est modifiée par des sécrétions et des réabsorptions d'ions, conduisant à la formation de la salive finale, hypotonique au plasma. Lors de son passage dans les canaux striés, la salive va subir : une importante réabsorption de sodium et une sécrétion active de potassium grâce au fonctionnement d'une pompe Na+/K+/ATPase située au pôle basal des cellules des canaux striés. une sécrétion parallèle d'ions bicarbonates qui régulent le pH salivaire (pouvoir tampon). [...]
[...] La diminution de la sécrétion salivaire (=hyposialie), ou sa disparition totale (=asialie) sont des signes objectifs qu'il faut différencier de la xérostomie = plainte subjective de bouche sèche, qui n'est pas nécessairement corrélée à un déficit de la sécrétion salivaire. VIII.1 SIGNES SUBJECTIFS Les plaintes des patients concernent le plus fréquemment : une sensation de bouche sèche (=xérostomie), avec diminution ou absence de salive (ex : impossibilité de coller un timbre). Elle touche davantage les femmes que les hommes et sa fréquence augmente avec l'âge (plaintes plus fréquentes chez les sujets âgés = 25%). [...]
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