3. Le contraste en IRM
Il correspond à la traduction des signaux recueillis en niveaux de gris (noir = signal faible; blanc = signal fort).
Ce contraste traduit les différences de temps de relaxation qui existent entre les différents tissus ainsi que les différences en densité de proton. L'opérateur peut, par le choix des paramètres de la séquence favoriser l'un de ces facteurs: il "pondère sa séquence". L'image finale est toujours le résultat d'un compromis où l'on favorise le plus possible l'influence contraste d'un seul de ces facteurs (en essayant de minimiser l'influence des autres).
A- En T1
Dans la séquence d'écho de spin :
Le temps de répétition (TR) détermine donc la pondération du contraste en T1, en limitant la repousse de la composante longitudinale Mz. Soit 2 tissus ayant chacun un T1 lent (L) et rapide (R ).
Si TR est long par rapport au T1 du tissu L, les 2 tissus R et L ont complètement récupéré leur aimantation longitudinale d'équilibre. Bien qu'ayant des vitesses de récupération (T1 respectifs) différentes. Donc on ne distinguera pas les 2 tissus par leur T1. On ne peut plus les distinguer par leur T1 (...)
Soit 2 tissus ayant chacun un T2 lent (L) et rapide (R ).
-Si le TE est court, par rapport au T2 du L : les différences en vitesse de déphasage n'ont pas le temps de s'exprimer. Deux tissus ayant un T2 différent ne sont pas bien séparés : on ne peut pas les distinguer sur leur T2.
- Si le TE est long, le tissu L ayant le T2 le plus long a un déphasage plus lent que le tissu R. Le signal du tissu L (mesuré lors de l'écho) sera plus élevé (plus blanc) que le signal du tissu R. Les tissus se distinguent par leur T2. C'est le contraste en T2.
Donc, plus on allonge le TE, plus la séquence est pondérée en T2 et c'est le tissu à T2 le plus long qui donne le signal le plus élevé. Une séquence pondérée en T2 a donc un TE long (120 ms). Mais elle a aussi un TR long (2000 ms) pour minimiser le contraste en T1 (...)
[...] Ainsi seul un plan de coupe donné sera à la fréquence de résonance. Pour réaliser des coupes axiales, le gradient Gz devra être orienté des pieds à la tête ; sagittales de D à G ; et frontales d'avant en arrière. Par combinaison de 2 voire 3 de ces gradients on arrive à la sélection de n'importe quel plan oblique. En absence de gradient tous les protons précessent avec une fréquence angulaire de 0 = Bo. Avec le gradient, la fréquence angulaire des protons varie de tout les centimètres, elle a pour valeur : 1 = + ) dans le premier centimètre = + 2 ) dans le deuxième centimètre = + 10 ) au dixième centimètre. [...]
[...] Ceci permet d'identifier un signal graisseux pathologique ou bien de mettre en évidence une structure noyée dans la graisse. Produits de contraste Ils augmentent le rendement diagnostic de l'examen. Ils agissent en abaissant les temps de relaxation Agents T1 Ce sont des substances paramagnétiques qui induisent une diminution de T1 et donc augmentent le contraste en T1. - Les complexes du gadolinium : (Magnévist®, Omniscan®, Dotarem®, Prohance® : Leur répartition est la suivante : Liquides extra- cellulaires (espace vasculaire, intersticiel ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique saine : si il la franchit c'est qu'elle n'est pas saine. [...]
[...] Le codage par la phase peut donc être exploité par la suite, à distance de l'application du gradient. Sélection des colonnes du plan de coupe (codage par la fréquence) Le gradient Gx induit des différences en fréquence angulaire de précession des protons et ce sont elles qui sont exploitées ici (et pas les différences de phase induites). Les vitesses angulaires de précession sont progressivement croissantes selon la direction du gradient. A chaque vitesse de précession correspond donc un lieu différent. [...]
[...] Imagerie du flux L'IRM permet de visualiser les vaisseaux sanguins spontanément, sans injection de produit de contraste. Seuls les paramètres de la séquence, la vitesse du flux et son orientation par rapport au plan de coupe déterminent leur image. [...]
[...] Le champ magnétique principal est ainsi augmenté de façon linéaire dans la direction où est appliqué le gradient. Pour sélectionner un plan de coupe on applique un gradient de sélection de coupe Gz (ou Gss). Puis à l'intérieur de ce plan les différentes lignes sont sélectionnées par un gradient de champ appelé gradient de codage de phase Gy (ou G). Enfin les colonnes sont sélectionnées par un gradient de champ appelé gradient de lecture Gx (ou G). Sélection du plan de coupe Le plan de coupe sélectionné est perpendiculaire à la direction du gradient Gz appliqué. [...]
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