Corticotomies alvéolaires, défaut osseux, implants, maxillaire, dent, bouche, mâchoire, dentiste, chirurgie, orthodontiste, crête osseuse, mandibule
Dans un certain nombre de cas, le défaut osseux en épaisseur est modéré, c'est-à-dire de 3 ou 4 mm d'os, ce qui est trop juste pour mettre un implant de 4 ou 3 mm (sachant que les implants de moins de 3 mm n'existent pas). Pour reconstruire ces zones, il y a plusieurs solutions existantes :
- ROG avec membrane et comblement osseux
- Poser l'implant s'il y a une stabilité primaire puis rajouter un matériau de comblement et une membrane. Cela fonctionne sur un site peu étendu (1 ou 2 dents).
[...] Cela fonctionne sur un site peu étendu ou 2 dents). – Greffes osseuses d'apposition (zones de prélèvement ramique ou mentonnier), mais ce sont des interventions lourdes, car avec sites de prélèvements, donc temps d'intervention plus long, et plus de complications postopératoires. Les alternatives à cela sont légèrement différentes au maxillaire et à la mandibule. La différence vient du fait que l'os maxillaire est beaucoup moins dense que l'os mandibulaire, donc on a une expansion possible de fragments osseux au maxillaire alors que ce n'est pas possible à la mandibule. [...]
[...] – Les patients qui ont reçu des allogreffes ne peuvent plus donner de sang, c'est pour ça qu'il est très important d'informer les patients sur ce qu'on utilise lors de la chirurgie. Les bio-os (xénogreffe) sont considérés comme des dispositifs médicaux et ne posent pas de problème pour les dons étonnamment. – Il faut utiliser la technique la moins invasive et la plus reproductible. On recommande d'utiliser les techniques les plus éprouvées. Il faut utiliser une technique en fonction d'un cas clinique : c'est la clinique qui inspire la technique. [...]
[...] Lorsque l'on fait une incision, la corticale vestibulaire se déplace en vestibulaire, et donc quand on met un implant, il sera toujours un peu vestibulé, mais cela compense la résorption osseuse. L'intérêt est d'avoir de l'os en vestibulaire et en palatin, on ne touche pas aux tissus mous, on ne dépérioste pas l'os et donc on ne touche pas à la vascularisation. On appelle ça une fracture en « bois vert ». C'est une fracture qui se restaure plus vite qu'une greffe osseuse d'apposition. [...]
[...] Une fois le pan fracturé, on place les implants. Les ciseaux à os ont des repères transversaux : graduation de et 12 mm. On préfère utiliser des ostéotomes qui condensent latéralement l'os et renforcent l'os en contact avec le futur implant, plutôt que des forêts qui emporteraient de l'os dans leurs spires. Cette technique est basée sur la plasticité osseuse du maxillaire. On obtient progressivement un diamètre transversal intercortical suffisant. Cela permet la pose extemporanée des implants (diminuant le nombre d'interventions et le temps de traitement). [...]
[...] Avec cette technique il est possible de positionner les implants en même temps, mais le Dr Campan n'aime pas trop, car la stabilité primaire de l'implant ne sera pas existante en vestibulaire, donc il faut avoir un ancrage apical suffisant ; d'autant plus que parfois il y a une fracture complète du pan vestibulaire (si la ligne au niveau du trait d'ostéotomie apicale ne tient pas). À la réouverture lors de la pose des implants, il faut enlever les vis d'ostéosynthèse. L'os après comblement est extrêmement bien vascularisé, en décalant le pan d'os cortical en externe et en créant de l'os spongieux au milieu, on recrée de l'os naturel, c'est comme une ROG. [...]
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