Coma, urgence, échelle de Glasgow, premiers gestes, prise en charge, surveillance
Connaître la prise en charge immédiate :
– Protéger les voies aériennes supérieures.
– Préserver une bonne hémodynamique.
– Lutter contre l'oedème cérébral.
Continuer à rechercher les causes, évaluer les séquelles.
Le coma est une urgence absolue car il met en jeu le pronostic vital.
[...] • Si le traitement est neurochirurgical, assurer le transfert du patient dans le service de neurochirurgie après accord téléphonique. La surveillance constante du patient sera assurée par l'équipe du SAMU durant le transfert. • Si le scanner a montré un volumineux oedème cérébral, il sera possible de diminuer la pression intracrânienne par la perfusion de mannitol IV. On utilisera des corticoïdes IV dans le cas d'oedème cérébral associé à une tumeur cérébrale. • Le patient intubé avec ventilation assistée sera hospitalisé en réanimation. [...]
[...] • Faire une fiche de surveillance horaire en notant : la PA, le pouls, la température, la saturation en oxygène, le Glasgow, l'aspect des pupilles, la diurèse, la FR, la glycémie. La survenue d'une anisocorie (inégalité de diamètre entre les deux pupilles) est un élément de gravité mettant en jeu le pronostic vital. • Surveiller l'appareil respiratoire en cas de ventilation assistée. • Protéger le patient par des barrières de sécurité afin d'éviter les chutes du brancard en cas d'agitation. Demander la prescription d'une sédation ou d'un antalgique. [...]
[...] • Porter un masque, des gants et une surblouse. • Limiter le nombre d'intervenants dans la pièce où il se trouve. • Préparer le matériel nécessaire à la ponction lombaire. • Transporter en urgence le prélèvement au laboratoire. Certaines intoxications médicamenteuses induisant un coma peuvent être traitées par l'administration d'un antidote : – Flumazénil (Anexate) : antidote des intoxications aux benzodiazépines. – Naloxone (Narcan) : antidote des intoxications aux opiacés. – Atropine : antidote des carbamates. Surveillance – Évaluation À la recherche du diagnostic étiologique Le diagnostic étiologique comprend : • l'interrogatoire ; • la recherche des signes de localisations ; • la recherche des signes en rapport avec une crise convulsive ; • la recherche de signes méningés ; • les examens complémentaires : – biologie (métabolique et toxique ; – radiographie, PL, EEG, scanner, fond d'oeil, angiographie EXAMENS COMPLÉMENTAIRES Les examens complémentaires sont orientés en fonction de l'interrogatoire et de l'examen clinique. [...]
[...] ❚ Interrogatoire L'interrogatoire du patient est parfois impossible, c'est pourquoi celui de l'entourage est fondamental : la famille, le médecin traitant, les gens qui ont assisté à l'installation du trouble de conscience. Recueillir tous les éléments permettant d'alimenter l'anamnèse. Les examens complémentaires seront ciblés en fonction de l'interrogatoire et de l'examen clinique (cf. infra). Prise en charge – Bilans, traitement • On prélèvera un bilan biologique nécessaire à l'orientation diagnostique. • Le scanner cérébral sera demandé en urgence sans injection de produit de contraste devant tout trouble de conscience associé à des signes de localisations. L'injection de produit de contraste pourra être décidée par le radiologue. [...]
[...] Le meilleur score réalisé est noté. • Elle ne prend en compte ni l'aspect des pupilles, ni l'évaluation d'un déficit moteur. L'analyse se fait au lit du patient en le regardant réagir aux différentes questions posées mais aussi aux différentes stimulations douloureuses : – Exemple de questions simples : - « Ouvrez les yeux » - « Comment vous appelez-vous ? » - « Où êtes-vous ? » - « Serrez-moi la main droite » – Les différentes stimulations douloureuses utilisées sont : - le frottement du sternum avec la main fermée ; - la pression du lit de l'ongle ; - la pression bilatérale de l'angle de la mâchoire derrière les branches montantes (manoeuvre de Pierre Marie et Foix). [...]
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