La greffe du coeur (transplantation cardaique)

Résumé du document

Exposé de niveau lycée (convient à un exposé de 2nd ou 1ère) répondant à la question suivante : qu'est-ce que la transplantation cardiaque ou greffe du coeur ? Sont présentées les indications, contre-indications, et la technique de greffe, prélèvement et positionnement du coeur. Les complications éventuelles, et le don d'organes sont aussi abordés. Un petit paragraphe explique aussi la greffe cellulaire cardiaque. L'étude contient 2 schémas explicatifs.

Extraits

[...] LA TRANSPLANTATION CARDIAQUE C'est l'implantation du cœur d'un donneur sur un malade receveur. La première greffe d'un cœur humain a été réalisée en 1967 par le chirurgien sud-africain Christian Barnard. La majorité des greffes cardiaques pratiquées aujourd'hui se fait avec des greffons humains. Cependant, la faible disponibilité des transplants et le contexte urgent ont rendu nécessaire la recherche de solutions de remplacements : transplantations de cœur d'animaux (grands singes) et mise au point d'un cœur artificiel. I INDICATIONS La greffe se pratique dans les cas d'insuffisance cardiaque terminale, lorsque les autres moyens thérapeutiques sont devenus inefficaces : infarctus importants ou à répétition ayant détruit la majeure partie du muscle cardiaque, maladies du myocardes ou des valvules cardiaques à un stade avancé. [...]

[...] Le rejet aigu est quasi constant, d'intensité variable, dû à l'action des lymphocytes. Il survient en général le 7ème jour après la greffe et se manifeste par une perturbation du fonctionnement de l'organe transplanté. Ce type de rejet est combattu par des médicaments immunosuppresseurs administrés à fortes doses. Le rejet chronique, d'autant plus précoce que les rejets aigus ont été nombreux, consiste en une lente détérioration fonctionnelle du greffon aboutissant en quelques années ou dizaines d'années à la perte de l'organe transplanté. [...]

[...] La compatibilité immunologique entre donneur et receveur, étudiées par comparaison de leurs groupes tissulaires et sanguins (notamment systèmes HLA, ABO et Rhésus) doit être la meilleure possible pour réduire au maximum le risque de rejet. L'intervention nécessite la mise en place d'une circulation extracorporelle assurant un apport de sang oxygéné au cerveau et aux principaux organes vitaux. Le cœur du receveur est enlevé dans sa quasi- totalité, les parois postérieures des oreillettes ainsi que les orifices aboutissant au cœur (aorte, veines caves, vaisseaux pulmonaires, etc. ) restant toutefois en place. [...]

[...] Le consentement explicite et éclairé du donneur vivant est le préalable indispensable au prélèvement et à la transplantation. Un prélèvement d'organe sur une personne en état de mort cérébrale se fait en général avec l'accord des proches ou de la famille et si le donneur n'en a pas exprimé le refus par écrit de son vivant. Les organes prélevés dans ce cas sont le cœur, les poumons, le foie, le pancréas, les reins ou la cornée. Pour procéder à l'opération, il faut que la vitalité des organes soit préservée, c'est-à-dire que le cœur du donneur batte encore et que les poumons soient ventilés par un respirateur artificiel. [...]

[...] VIII Conclusion La transplantation cardiaque est une opération chirurgicale importante et lourde. Le progrès dans ce domaine a permis de sauver de nombreuses vies. Cependant des progrès reste à faire en ce qui concerne les rejets du greffon ainsi que la pénurie de don d'organes. [...]