Le cholestérol, les triglycérides et les lipides

Résumé du document

Une certaine quantité de corps gras est normalement présente dans les tissus et le sang des humains. Ces graisses (ou lipides) proviennent d'une part de corps gras présents dans les aliments et d'autre part de leur fabrication par l'organisme lui-même.
Les graisses pénètrent dans l'organisme à partir du tube digestif puis du foie qui tous deux les transforment pour les rendre tolérables et utilisables. En dehors de tout apport alimentaire direct de lipides, l'organisme fabrique aussi des graisses, au niveau du tissu adipeux et du foie par exemple, à partir d'autres substances, comme les sucres, dans le but d'une part, de stocker des réserves énergétiques, et d'autre part, de fournir des éléments nécessaires à la constitution des tissus vivants comme les membranes cellulaires (...)

Extraits

[...] La qualité des graisses consommées y influe également, selon qu'elles sont saturées ou insaturées : le taux de cholestérol augmente dans le premier cas, diminue dans le second. En cas d'excès de cholestérol (hypercholestérolémie), il est donc nécessaire d'adapter l'alimentation en réduisant les apports lipidiques et en modifiant leur composition qualitative. Dans les pays occidentaux, les lipides alimentaires représentent en moyenne des calories consommées. En cas d'hypercholestérolémie, cette proportion doit être réduite à ce qui suppose que, simultanément, la part des glucides et des protides augmente. [...]

[...] La fraction de cholestérol fixée sur les protéines de basse densité est au contraire celle qui va être distribuée aux tissus périphériques et qui correspond au maximum de risque. L'élévation concomitante d'une autre catégorie de lipides, les triglycérides, a été observée comme particulièrement dangereuse chez la femme de plus de 50 ans. Elle s'accompagne souvent dans les deux sexes d'une baisse du HDL-cholestérol et correspond à une diminution d'activité d'une enzyme (lipoprotéine lipase) présente dans le tissu adipeux et le muscle. [...]

[...] sont présents dans certaines huiles (maïs, tournesol), margarines (spécialement conçues par les industriels) et certains poissons. Dans l'alimentation de la population générale, le rapport A.G.S./A.G.I. est de l'ordre de En pratique, deux mesures prioritaires doivent donc être prises : supprimer les graisses, visibles, riches en acides gras saturés (beurre, crème, lait entier, huile d'arachide, charcuterie sauf jambon sans gras, viandes grasses, sauces) mais utiliser les margarines et huiles riches en acides gras insaturés (tournesol). S'y ajoutent des conseils de préparation des aliments : cuissons des légumes mais aussi des poissons et des viandes sur un gril ou une poêle anti-adhésive, à l'eau, à la vapeur, braisés diététiques»). [...]

[...] Cholestérol, triglycérides et lipides Descriptions et symptomes Une certaine quantité de corps gras est normalement présente dans les tissus et le sang des humains. Ces graisses (ou lipides) proviennent d'une part de corps gras présents dans les aliments et d'autre part de leur fabrication par l'organisme lui-même. Les graisses pénètrent dans l'organisme à partir du tube digestif puis du foie qui tous deux les transforment pour les rendre tolérables et utilisables. En dehors de tout apport alimentaire direct de lipides, l'organisme fabrique aussi des graisses, au niveau du tissu adipeux et du foie par exemple, à partir d'autres substances, comme les sucres, dans le but d'une part, de stocker des réserves énergétiques, et d'autre part, de fournir des éléments nécessaires à la constitution des tissus vivants comme les membranes cellulaires. [...]

[...] Les effets de ces mesures diététiques sont variables suivant les sujets. Elles peuvent suffire à normaliser la cholestérolémie. Quelquefois, le résultat est insuffisant et des médicaments doivent être associés. Ce régime dit hypocholestérolémiant est indiqué non seulement chez les sujets présentant une hypercholestérolémie mais aussi chez les sujets atteints de maladies cardio-vasculaires. [...]