Cahier des charges, biomatériaux, odontologie, facteurs mécaniques, facteurs thermiques, facteurs électrochimiques, biomatériaux transitoires, biomatériaux de prise d'empreinte
On va être amené à utiliser les biomatériaux dans une grande partie des consultations (sauf peut-être lors d'une première consultation et encore...). Il existe les biomatériaux transitoires, les matériaux "définitifs", ou encore des biomatériaux de prise d'empreinte.
Un biomatériau est un matériau destiné à être inséré dans la cavité buccale pour remplacer une partie d'un organe ou sa totalité. Il doit respecter un certain nombre d'impératifs.
[...] Mais lorsqu'on met un implant, il faudra qu'il soit rugueux pour que le TO néoformé puisse adhérer à l'implant. L'état de surface est en rapport avec l'utilisation du matériau et de sa situation. Biocompatible : capacité d'un biomatériau à remplir une fonction spécifique avec une réponse appropriée et non toxique de l'hôte (même si le matériau est dit inerte). II. Le milieu buccal Le milieu buccal est un milieu à 37 ° en moyenne, mais il peut subir de grandes variations de température (avec la température des aliments par exemple). [...]
[...] Le biomatériau doit donc répondre à toutes ces contraintes. III. La dent Dent : émail, dentine, pulpe Parodonte : cément, desmodonte, os alvéolaire et gencive. Les différents tissus vont réagir face aux contraintes et les réactions vont être différentes entre les individus : notamment entre les populations, chez les personnes noires, l'émail est très solide et la dentine moins solide, par rapport à des personnes de type européen. On peut aussi observer des différences en fonction du genre, par exemple le parodonte est plus solide chez les hommes (causes hormonales). [...]
[...] Conclusion Le matériau va dans tous les cas se dégrader, ce qui compte c'est en combien de temps. Si le délai est court, ce n'est pas bon, c'est la notion de longévité du matériau. La longévité est donc la résistance à la dégradation : – La résistance mécanique, – La résistance en milieu hydrique, solubilité – La résistance à la corrosion – La résistance aux variations de température Les critères de choix (indications) sont : – La vitalité de la dent, – La localisation de la dent, – La forme de la cavité – Le coût. [...]
[...] Si on veut réaliser une cavité en dépouille (moins fragile, mais cavité non rétentive), le matériau doit assurer sa propre rétention (souvent ce sont des matériaux fabriqués en labo, donc en plus c'est plus facile de les insérer dans une cavité en dépouille). Lorsqu'on réalise une contre-dépouille, la dent va être fragilisée, donc il va falloir respecter une épaisseur de tissu suffisante pour ne pas que ça casse. IV. Les matériaux de restauration et de remplacement A. Les différentes thérapeutiques Aux différents stades pathologiques correspondent différentes thérapeutiques. [...]
[...] On prend en compte : – La dureté – La rigidité – La résistance à la rupture – La résistance à la compression – La fatigue (formation de fissures sous contraintes cycliques avec le temps, par exemple la mastication . ) – La résistance à l'abrasion 2. Les propriétés physiques Elles sont liées à la conductibilité thermique = transmission de la chaleur du biomatériau à la pulpe (ex : amalgame : conductibilité forte, d'où douleur possible) et à la dilatation thermique. [...]
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