Les "soignants" entendus ici comme étant l'ensemble des aides-soignant(e)s, des A.M.P., des A.S.H., mais aussi toutes celles et tous ceux qui sont amenés à soigner ou à servir en E.H.P.A.D., autrement dit dans des "établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes", ont pour tâche de faire au mieux, pour assurer le bien-être des résident(e)s.
Mais le contexte médico-social actuel impose une évolution des pratiques, il faut "faire mieux", et même toujours mieux ! Les motivations qui nous conduisent, nous autres soignant(e)s, à "faire toujours mieux" sont de deux ordres. D'une part, l'influence de nos conditions de travail : les compétences déjà acquises et celles en cours d'acquisition, les injonctions des cadres (directrice/directeur, médecins, infirmières référentes ou coordinatrices,...), etc. D'autre part, nos motivations proviennent aussi de nos propres intérêts pour nos fonctions, gages de qualité de nos prestations. Dans ce contexte et compte-tenu que les soignant(e)s sont les intervenants qui travaillent au plus près des résident(e)s, il paraît nécessaire que ce type de personnel développe ses propres réflexions et les confronte à l'ensemble des savoirs faire qui lui sont demandés. Le "faire mieux" ne nécessite-t-il pas au préalable, un affinage et une réorganisation des connaissances déjà acquises ? C'est pourquoi, il peut s'avérer utile que les soignants s'interrogent sur ce qui pourrait s'identifier par la notion de "bien-être des résidents". Cet état, constitue l'objectif ultime des soins et des services en E.H.P.A.D Il convient aussi d'examiner quelles sont les circonstances qui déterminent les actions du personnel, autrement dit les conditions et les moyens d'actions. L'ensemble de ces démarches constitue une manière de réfléchir sur la pertinence des actions réalisables, pour que "faire au mieux" rime avec "faire mieux" (...)
[...] - Enfin, "les transmissions", sont intéressantes pour au moins deux raisons. Elles permettent en effet de constituer une sorte de "banque de données", à partir desquelles il est possible de se référer, pour discuter de l'efficacité des pratiques mises en jeu. Elles sont à la fois un moyen d'évaluation ponctuelle et rapide des actions réalisées, autant qu'elles sont utilisables d'une manière différée, notamment lors de réunions de travail. On notera qu'on enseigne actuellement aux aides-soignant(e)s et sans doute aussi aux infirmier(e)s, les "transmissions ciblées" : dans celles-ci, la "cible" est le problème de santé ou le "besoin" identifié, qui sera décrit sous la forme observée chez l'intéressé(e) et qui constitue les données, puis sont mentionnés les interventions réalisées, ce sont les actions, et enfin l'intervenant(e) effectue une évaluation appelée résultat , le tout d'une manière trés concise. [...]
[...] et A.M.P., suivant les cas, d'évaluer des états pathologiques: échelle de la douleur ( échelle E.V.A. utilisable par les A.S., ou échelle Doloplus, par exemple) ; le "Mini Mental Status Examination" (M.M.S.E.) communément utilisé par les médecins et les psychologues et qui permet aux soignants d'avoir une idée globale du niveau de dépendance cognitive ; classification des escarres en quatre stades ; etc. L'analyse des "14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson" (voir annexe) qui constitue une base de connaissance largement enseignée dans les écoles d'aides-soignant(e)s, peut aussi être utilisée parcimonieusement. [...]
[...] Dans cette catégorie on pourrait évoquer des comportements gênants s'ils se produisent en présence des autres résident(e)s : indécence vestimentaire, sexualité exacerbée, émission de sons ou de bruits susceptibles de gêner les autres résident(e), état d'ébriété, fumer là où ce n'est pas autorisé Les impératifs liés à des particularités de l'individu. Il peuvent être d'ordre religieux (pas de viande de porc par ou rituels (par ex., manière particulière de disposer les oreillers dans le lit, ou bien regarder une certaine émission télévisée à une heure bien précise, sucer un bonbon avant de dormir . ) ou liés à la personnalité (pudeur par ex.) ou en rapport avec une pathologie ( surdité, cécité, handicap moteur, désorientation spatiale ou . Une connaissance suffisante de histoire de vie" des résident(e)s, est ici souhaitable. [...]
[...] com / psychologie / dossiers web / l'intelligence de l'enfant : les théories actuelles . Si ces propos paraissent déplacés, il suffit de penser que les personnes âgées en tant qu'êtres vivants actuels, résultent de l'infinie succession d'états de leur être, depuis leur vie foetale. Selon Françoise Dolto, l'image corporelle, serait une construction inconsciente, résultant d'interactions d'ordre psychologique avec l'environnement, ce serait "une incarnation symbolique inconsciente du sujet désirant" (cité dans le site : fr.wikipédia.org /image du corps / 2 janv.2009.). [...]
[...] Des sonnettes ou des émetteurs électro-magnétiques, permettent aux résident(e)s d'appeler les intervenant(e)s, mais ne renseignent pas sur le degré d'urgence de l'appel, aussi chaque appel doit être considéré comme une urgence. Enfin, on notera qu' il y a lieu de séparer les urgences liées à un danger (un malaise, un risque de chute imminent, un(e) résident(e) qui agresse un(e) autre résident(e) des urgences liées au confort (rattraper un membre de la famille qui aurait oublié de laisser au résident(e) un objet précieux , ou bien la demande d'un bassin par un(e) résident(e) alité(e) ne pouvant pas retenir ses selles L'offre de l'établissement et les attentes des résident(e)s Parmi les solutions pouvant être mises en oeuvre pour concilier l'offre de l'établissement et les attentes des résident(e)s : - La formation des soignant(e)s est essentielle : M. [...]
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