Les bases théoriques de l'éthique en médecine

Thèmes abordés

Éthique en médecine, positionnement téléologique, Aristote, Kant, philosophe, éthique médicale contemporaine, Ricoeur, Beauchamp

Résumé du document

Comment faire bien dans un groupe culturel donné. Interdits moraux : tuer, inceste. Les philosophes et les écrivains sont au 1er rang pour permettre d'aboutir à un changement de la pensée. Ils influencent alors l'évolution de l'éthique. Nous, en tant que citoyen, il faut qu'on soit curieux et investis. C'est mieux de réfléchir à plusieurs, car on n'est pas d'accord et cela nourrit les influences que l'on va chercher.

L'éthique est la science de la morale (grec) et des moeurs (latin), une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités et les valeurs de l'existence et sur la notion de bien. Éthique : individuel, Moral : transculturel.
En cela, l'éthique est une recherche d'idéal de société et de conduite de l'existence.

Extraits

[...] Ce principisme s'articule autour de 4 principes qui doivent tous être présents lors d'une prise de décision : - Non-malfaisance, - Bienfaisance, - Justice, - Autonomie — > capacité de prendre une décision bonne pour nous même. Dans le cas d'un conflit, un arbitrage est nécessaire avec une spécification et une pondération/hiérarchisation des principes — > démarche opérationnelle qui aide à la réflexion et facilite la mise à distance des émotions. C. Autres principes La déontologie consiste elle, dans la conformité à un seul principe quel que soit le résultat. [...]

[...] Mais puisque nous ne sommes pas des dieux, une action sera bonne si la finalité est bonne a posteriori, avec une action la moins déficitaire. Cela s'inscrit dans le contexte du cosmos . B. La période moderne et postmoderne Kant, philosophe allemand du XVIII siècle savoir, curiosité, et lumières, est né dans une famille très croyante. Il se définit par sa confiance dans la raison humaine. En effet, alors que les choses ont un prix et sont donc un moyen et soumis à la causalité naturelle. [...]

[...] L'éthique médicale contemporaine A. Dialectique occidentale : la sagesse pratique de Ricœur Dans le contexte de tension entre déontologie et téléologie, Paul Ricœur, un philosophe français affirme que l'éthique déontologique est inaccessible du fait de la faillibilité de l'homme et de sa volonté qui pêche trop souvent. Selon lui l'éthique naît alors de la dialectique, c'est-à-dire dans la balance qui existe entre la déontologique (la loi) et la téléologique (faire le bien pour tous). Le juste n'est ni le légal ni le bon, mais le résultat de leur dialectique incessante au travers de la réflexion permanente entre ces deux extrêmes. [...]

[...] Comment définir le bien en médecine ? Les principales éthiques C'est souvent « ce qui est bien pour un groupe de personne donné » Principisme anglo-saxon : dérivé des droits de l'homme — > autonomie, bienfaisance, non-malfaisance et la justice. C'est une façon opérationnelle de voir les choses suivant chaque situation. Vision déontologique (philosophique) : conformité à un seul principe quel que soit le résultat, selon une norme philosophique à respecter pour vivre ensemble. On ne peut pas s'y soustraire même si la finalité n'est pas bonne pour tout le monde. [...]

[...] Il possédait une vision dynamique du corps selon un équilibre en 4 humeurs que sont le sang, la bile noire, la bile jaune et le phlegme et dont le déséquilibre est à l'origine de la maladie qui n'est donc pas un châtiment, mais plutôt une crise salutaire liée à un déséquilibre et le médecin va l'aider à rééquilibrer ses humeurs. •Selon lui, la médecine est un art avec un savoir théorique et un savoir pratique, un entraînement nécessaire avec l'apparition de la médecine clinique et de l'anamnèse. Ce qui était vraiment important c'était le pronostic et pas le diagnostic. •Dans le triangle hippocratique, on a le malade actif, la maladie et le médecin. Suivant le naturalisme, le corps peut guérir seul et le médecin n'est qu‘un auxiliaire ayant une action de responsabilisation et pas d'assistanat. [...]