Auto immunité, MAI Maladies Auto-Immunes, maladies inflammatoires chroniques, médecine, pathologies, génétique des MAI, prédisposition génétique
Les maladies auto-immunes (MAI) résultent d'un dysfonctionnement du SI adaptatif, dans lequel les constituants de l'organisme que sont les auto-antigènes sont pris pour cible. Ce sont donc des maladies inflammatoires chroniques retrouvées dans de très nombreuses pathologies et tableaux cliniques donc avec un diagnostic parfois difficile.
[...] Les maladies auto-immunes sont donc des maladies multifactorielles, aboutissant à une rupture de la tolérance immunitaire. III. Physiopathologie des MAI La réponse auto-immune implique les acteurs classiques de la réponse immunitaire que sont les LB et les Ac et les PN, mais aussi le complément++, dirigés contre des constituants cellulaires ou tissulaires de l'organisme. Les auto-Ac sont parfois directement impliqués dans la pathologie, mais sont surtout des marqueurs et donc une aide au diagnostic. Les LT, en particulier les LT CD4, sont importants dans les maladies auto- immunes en général, et sont dans certains cas directement responsables des atteintes organiques (diabète, SEP, polyarthrite rhumatoïde). [...]
[...] Auto immunité et maladies auto-immunes Les maladies auto-immunes (MAI) résultent d'un dysfonctionnement du SI adaptatif, dans lequel les constituants de l'organisme que sont les auto- antigènes sont pris pour cible. Ce sont donc des maladies inflammatoires chroniques retrouvées dans de très nombreuses pathologies et tableaux cliniques donc avec un diagnostic parfois difficile. Ces maladies sont des problèmes majeurs de SP, car leur prévalence totale en France est « fréquente » de 5 à avec une morbidité et une mortalité importante qui les place au 3e rang dans les pays industrialisés derrière les cancers et les maladies CV, et une chronicité qui entraîne un coût important des traitements et de la prise en charge. [...]
[...] D'un point de vue biologique et immunologique, le rôle du laboratoire est de mettre en évidence, et éventuellement de doser, des auto-anticorps associés et parfois spécifiques à une pathologie. Ces auto-anticorps sont des marqueurs de la maladie, mais ne sont pas toujours pathogéniques en soi, c'est pourquoi leur dosage n'est pas toujours corrélé à la sévérité de la pathologie, et n'évolue pas toujours avec le traitement. Lorsque les auto-antigènes sont pathogéniques, ils peuvent être transmis par la mère prégnante au fœtus et provoquer des pathologies néo-natales sévères, d'où l'importance du suivi des femmes enceintes lupiques : Exemple du lupus, le diagnostic est donné lorsqu'on est en présence d'au moins 4 critères positifs parmi 11 : -Le rash malaire, -Le lupus discoïde, -La photosensibilité, -Des ulcérations orales ou naso-pharyngées, -Une arthrite non érosive touchant au moins deux articulations périphériques, -Un épanchement pleurétique ou péricardique, -Une atteinte rénale, -Une atteinte neurologique, -Une anomalie hématologique, -Un désordre immunologique -Présence d'Ac antinucléaire. [...]
[...] Génétique des MAI •L'étiologie des maladies auto-immunes reste mal comprise. Ce sont des maladies multi- factorielles, bien qu'on sache qu'il existe une prédisposition génétique importante selon les pathologies. •Les études modernes permettent alors de mettre en évidence l'implication des polymorphismes de nombreux gènes impliqués dans la réponse immunitaire. Cependant, le principal facteur de prédisposition génétique implique le système HLA qui, on le rappelle, est très polymorphique et différent chez tout le monde. Exemples : •Polyarthrite rhumatoïde si porteur du gène HLADR4, risque relatif de 4 •Spondylarthrite ankylosante, si porteur du gène HLAB27 avec un RR de 88 V. [...]
[...] De la même manière, l'exposition à certains polluants (silice, métaux lourds et tabac) serait impliquée dans le développement de certaines maladies auto-immunes. •Certains médicaments provoquent aussi l'apparition de symptômes d'auto- immunité, voire de véritables maladies auto-immunes (lupus érythémateux) qui sont généralement moins sévères et spontanément réversibles à l'arrêt du traitement dans la plupart des cas. •Enfin, l'alimentation est de même suspectée dans certains cas, notamment par son lien avec la composition de la flore bactérienne commensale du tube digestif, qui elle-même interagit fortement avec le SI. [...]
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