Pathologies cellulaires et tissulaires : anatomie pathologique

Résumé du document

C'est une spécialité médicale qui consiste à étudier et à interpréter, en les comparant à l'état normal, les modifications ou altérations morphologiques, anatomiques, histologiques et cytologiques encore appelées lésions et que l'on observe au cours des maladies.

En fait, l'anatomie pathologique est un des aspects de la pathologie, c'est-à-dire de l'étude globale des maladies (étiologie, symptomatologie, physiopathologie, morphologie, examens complémentaires, divers et thérapeutiques). C'est pourquoi, un examen anatomo-pathologique n'a de sens qu'intégré dans le contexte global du malade et de sa prise en charge, aussi bien pour le prescripteur de l'examen que pour l'anatomo-pathologiste lui-même (...)

Extraits

[...] Cette détersion est nécessaire à une bonne cicatrisation mais elle aboutit parfois à une perte de substance considérable. On décrit deux types de détersion : la détersion interne : C‟est la détersion effectuée par les phagocytes (microphages et surtout macrophages). Les macrophages, les microphages et les débris phagocytés sont entraînés à distance par le flux sanguin veineux et par les lymphatiques. Cependant, ce type de détersion interne n‟est suffisant que pour les pertes de substance peu importantes, dans lesquelles les produits à éliminer sont peu abondants la détersion externe : Elle est assurée par l‟élimination, à l‟extérieur, des débris nécrosés. [...]

[...] Facteurs étiologiques : C‟est essentiellement la stase veineuse qui est responsable d‟une anoxie locale qui va entraîner des lésions endothéliales à l‟origine des phénomènes de thrombose. Constitution du thrombus : 1er temps : L‟altération des cellules endothéliales provoque l‟adhérence des plaquettes sanguines puis l‟activation des facteurs plasmatiques de la coagulation avec apparition de fibrine. Ainsi, au départ, nous avons une agrégation plaquettaire, un englobement dans la fibrine donnant le thrombus plaquettaire ou thrombus blanc. Ce thrombus est adhérent à l‟endothélium. [...]

[...] Ce n‟est pas une méthode morphologique car elle se fait sur suspension cellulaire de tissu frais ou congelé. Son intérêt est surtout d‟ordre pronostique L'auto-historadiographie : Elle consiste à rechercher des isotopes radioactifs dans le tissu. Elle pas d‟applications pratiques et n‟est utilisée qu‟en recherche. La culture cellulaire : C‟est une méthode qui pas d‟applications pratiques directes en anatomie pathologie mais qui est utilisée dans les centres spécialisés, soit pour des diagnostics très compliqués (maladies métaboliques), soit pour la recherche. [...]

[...] DANS LES ETATS PRE-CANCEREUX, l' OMS CONSIDERE 2 ETATS : Les conditions prénéoplasiques : Elles constituent une prédisposition au cancer. Elles se définissent comme un état biologique, histologique, ou clinique, présentant une tendance anormalement élevée à évoluer vers un processus cancéreux mais qu‟aucun lien connu ne rattache à des facteurs cancérogènes. Ce sont des situations cliniques qui caractérisent les sujets dits à risque chez lesquels un cancer peut apparaître avec une fréquence significative par rapport à une population normale, le plus souvent par l‟apparition d‟une lésion précancéreuse. [...]

[...] Variation suivant le volume : On distingue ainsi des scléroses atrophiques et des scléroses hypertrophiques. Scléroses atrophiques : elles peuvent être localisées : - cicatrices cutanées déprimées avec parfois modifications de la pigmentation - cicatrices d‟infarctus du myocarde - cicatrices d‟ulcères gastriques avec rétraction des plis. diffuses : - néphrites interstitielles chroniques - sclérose atrophique de Laënnec Scléroses hypertrophiques : C‟est le cas dans les lésions de chéloides cutanées Modification selon la couleur : La sclérose est le plus souvent de teinte blanchâtre dans les formes anciennes, mais parfois grisâtre comme dans les scléroses molles récentes et elle peut présenter parfois des modifications pigmentaires (coloration brune par pigmentation ferrique, pigmentation noirâtre par surcharge anthracosique, etc . [...]