I. INTRODUCTION
L'appareil locomoteur nous permet :
- d'effectuer certains mouvements : marcher, courir, étendre les bras,
- de maintenir certaines aptitudes.
L'appareil locomoteur est constitué de 3 structures :
1/ Le squelette.
Pour effectuer un mouvement, il faut mobiliser un segment corporel mobile (par exemple, l'avant-bras) par rapport à une partie fixe. Ces segments sont les os, formant ce que l'on appelle le squelette.
2/ Les articulations.
Les pièces osseuses sont mobiles les unes par rapport aux autres autour d'un point de jonction pour permettre l'élaboration des mouvements.
3/ Les muscles.
Pour que les pièces osseuses puissent être mobilisées autour des articulations, il faut évidemment
qu'elles soient actionnées par des éléments moteurs.
Ces muscles ne fonctionnent pas de façon automatique, ils fonctionnent par la volonté (muscles volontaires) et pour que leur contraction soit volontaire, il faut qu'ils soient irrigués par des vaisseaux et surtout il faut qu'ils soient innervés par des nerfs.
Ces éléments vasculaires et nerveux sont souvent regroupés dans ce qu'on appelle un pédicule vasculo-nerveux.
Donc l'appareil locomoteur n'est pas seulement un ensemble de pièces osseuses plus ou moins raccordées les unes aux autres, c'est également les articulations, les muscles qui actionnent les os et les éléments nécessaires à leur fonction, c'est-à-dire les vaisseaux et les nerfs.
II. LE SQUELETTE.
Les pièces osseuses constituent l'armature du corps humain.
Les os sont répartis en :
- squelette axial, représenté par la colonne vertébrale et le crâne osseux,
- squelette appendiculaire, de chaque côté : le membre supérieur (ou membre thoracique) et le membre inférieur (ou membre pelvien). (...)
[...] Un muscle est vascularisé et innervé. De la même façon que pour l'os, des artères situés à proximité vont pénétrer le muscle à des niveaux variables. Il existe souvent dans le corps musculaire des petits orifices situés entre les fibres musculaires parallèles, dans lesquels vont pénétrer l'artère du muscle. Les veines (souvent il y a 2 veines pour 1 artère) drainent le sang veineux et sortent du muscle par les mêmes orifices que les artères. Dans cet orifice, on trouve également le nerf moteur qui va assurer le fonctionnement du muscle, venu d'un tronc nerveux de voisinage. [...]
[...] Les pièces osseuses constituent l'armature du corps humain. Les os sont répartis en : - squelette axial, représenté par la colonne vertébrale et le crâne osseux - squelette appendiculaire, de chaque côté : le membre supérieur (ou membre thoracique) et le membre inférieur (ou membre pelvien). A. Les différents types d'os. Les os sont de forme très variable ; on distingue habituellement : - les os courts, c'est-à-dire les os de forme parallépipédique ou cubique, qui forment le squelette du rachis, du pied et du poignet - les os plats, comme l'omoplate (ou scapula), formés d'une mince lame osseuse parfois même transparente - les os longs, comme le fémur, qui forment l'armature des grands segments des membres, c'est-à-dire le squelette du bras, de l'avant-bras, de la cuisse et de la jambe. [...]
[...] Les surfaces articulaires représentent chacune une portion de sphère: deux tiers de sphère pour la tête fémorale, un peu moins pour la cavité acétabulaire. Toutes ces surfaces articulaires sont bien entendu recouvertes de cartilage. Ces articulations sont bien emboîtées, mais comme l'acétabulum est un peu moins profond que la tête fémorale, il existe un élément associé qui a pour but d'approfondir la partie creuse. Au niveau de la hanche, cet élément porte le nom de labrum (comme au niveau de l'épaule). [...]
[...] En effet, dans une telle articulation, le coefficient de friction est extrêmement bas. Aujourd'hui, au 21ème siècle, on invente tous les jours de nouvelles prothèses articulaires mais on n'a jamais réussi par des biomatériaux, à trouver un système dont le coefficient de friction est aussi bas que celui d'un cartilage vivant. - Le cartilage articulaire est vivant; cela signifie que même si au cours de la vie il a tendance à s'user progressivement, il repousse de lui-même. Il n'y a que chez le vieillard, qu'il perd ses propriétés biologiques de reconstitution. [...]
[...] La diaphyse présente une sorte d'évasement vers le haut et vers le bas. Cela signifie donc que les dimensions des épiphyses vont augmenter dans tous les plans. Les épiphyses ont une constitution différente: - l'os compact, périphérique, s'appelle la corticale diaphysaire, - au centre, il s'agit d'un tissu osseux formé de lamelles osseuses entrecroisées, l'os spongieux. L'épiphyse est donc beaucoup moins dure que la diaphyse et peut se laisser écraser. L'orientation des lamelles (ou travées osseuses) n'est pas due au hasard; elle donne une grande solidité dans la transmission des efforts. [...]
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