I. Introduction : Présentation du patient
Mr D est un patient de 44 ans, marié et père de deux enfants, d'origine portugaise.
Il est admis dans mon service le 17 novembre 2009, après un séjour en réanimation au Centre Hospitalier d'Ajaccio.
Il est porteur d'un staphylocoque doré résistant à la méthiciline (SARM). Du fait de la présence de cette infection, Mr D a été placé en isolement contact et aérien. Un certain nombre de précautions sont donc à mettre en place : port de surblouse, gants, surchaussures, masque et lunette de protection avant d'entrer dans la chambre.
Il présente également une désadaptation posturale résultant d'un alitement prolongé ainsi que plusieurs escarres réparti sur les points d'appui suivants : sacrum, dos, et sur les deux coudes.
Il est aussi en état de dénutrition avancée. Sa masse graisseuse est très en dessous de la norme (48Kg à l'admission), ce qui lui pose problème pour ses déplacements. Il marche très peu, est très vite fatigué, et se nourrit peu.
II. Description de l'analyse
Le jeudi 19 novembre, accompagnée de ma tutrice (infirmière), je me suis rendue dans la chambre de Mr D. Mon but était d'effectuer sa toilette et la réfection de ses pansements d'escarres en collaboration et sous l'encadrement de ma tutrice.
Du fait des mesures de précautions contact et aérienne mise en place pour ce patient, nous avons été obligées de porter une surblouse, des gants, des lunettes de protection et un masque.
A mon arrivée, Mr D m'a paru très fatigué, à la limite de l'épuisement. Il nous confia ne pas avoir réussi à dormir car sa femme et ses enfants lui manquaient. Il nous confia également avoir de fortes douleurs au niveau de ses escarres et particulièrement lors des mouvements. (...)
[...] Description de l'analyse Le jeudi 19 novembre, accompagnée de ma tutrice (infirmière), je me suis rendue dans la chambre de Mr D. Mon but était d'effectuer sa toilette et la réfection de ses pansements d'escarres en collaboration et sous l'encadrement de ma tutrice. Du fait des mesures de précautions contact et aérienne mise en place pour ce patient, nous avons été obligées de porter une surblouse, des gants, des lunettes de protection et un masque. A mon arrivée, Mr D m'a paru très fatigué, à la limite de l'épuisement. [...]
[...] Constats Comment gérer la douleur d'un patient ? La place du toucher dans le soin fait-elle partie de la communication avec le patient ? IV. Éclairages théoriques La douleur du patient : La douleur se définit comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en terme d'un tel dommage Ces dernières années, la prise en charge de la douleur à considérablement évolué afin que la prise en charge de la personne hospitalisée soit améliorée. [...]
[...] Conclusion Pour conclure, je pourrais dire que ce stage m'a vraiment permis de me remettre en question. Il m'a également permis de m'adapter à des situations parfois complexes auxquelles je n'avais jamais été confrontée (la douleur, la souffrance physique et morale, la maladie, le handicap). La remise en question de sa pratique professionnelle m'a donc parue être très importante. Tout ceci dans le but d'améliorer considérablement leur prise en charge et leur séjour au sein de l'établissement. Définition de l'Association Internationale de l'Étude de la Douleur (1979) http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychologie/psych ologie/communication.htm http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=21720809 B. [...]
[...] Il est admis dans mon service le 17 novembre 2009, après un séjour en réanimation au Centre Hospitalier d'Ajaccio. Il est porteur d'un staphylocoque doré résistant à la méthiciline (SARM). Du fait de la présence de cette infection, Mr D a été placé en isolement contact et aérien. Un certain nombre de précautions sont donc à mettre en place : port de surblouse, gants, surchaussures, masque et lunette de protection avant d'entrer dans la chambre. Il présente également une désadaptation posturale résultant d'un alitement prolongé ainsi que plusieurs escarres réparti sur les points d'appui suivants : sacrum, dos, et sur les deux coudes. [...]
[...] Mais je sentais que Mr D était ailleurs comme absent. Il ne nous regardait presque pas, et fuyait constamment notre regard. Je dois avouer que j'ai été mal à l'aise lors de la toilette de ce patient, car je savais que sa douleur serait peut être un frein aux soins et qu'elle serait peut-être accentuée, malgré mes précautions pour faire en sorte que cet acte reste le plus indolore possible. Lorsque je passais mon gant près de ses pansements ou que je lui demandais de se positionner de telle ou telle façon afin de pouvoir mieux effectuer sa toilette, j'ai pu voir que son visage changeait d'expression du tout au tout. [...]
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