Durant mon stage au bloc opératoire à la polyclinique de ..., j'ai pu réaliser une titration de la morphine, dans le cadre de la prise en charge de la douleur.
Nous sommes le Jeudi 7 décembre, il est 11H20, l'intervention se termine, le transfert de la salle d'opération vers la salle de réveil s'effectue.
Mr. C, 20 ans vient d'être opéré pour une avulsion dentaire, car l'éruption des 4 dents de sagesses provoquait un mauvais alignement dentaire. Mr C. n'a aucun antécédent médical, n'a pas de pathologies connues, et aucunes allergies.
Le patient, une fois l'intervention réalisée, est extubé en salle d'opération, et transféré en SSPI (Salle de Surveillance Post-interventionnelle). L'infirmière anesthésiste me présente le patient avec une courte transmission, pendant ce temps je le scope (pour avoir une surveillance sur le système cardiaque et respiratoire afin de posséder une base lors de la surveillance en SSPI), je mets le tensiomètre et le saturomètre, je commence donc une surveillance toutes les 10 minutes.
Je note la tension, la saturation, le pouls, je vérifie les saignements, et mets de la glace au niveau des joues pour anticiper la douleur et les oedèmes induits par l'intervention.
J'évalue ensuite la douleur du patient en utilisant soit :
- EVA (échelle visuelle analogique) : elle se présente sous forme de réglette présentant deux faces, le coté patient avec 2 extrêmes, définis à gauche par « douleur absente » et à droite par « douleur maximale imaginable » et un curseur. Le patient déplace le curseur jusqu'au niveau de la douleur supposée qui correspond le mieux à son état. Et le coté évaluateur avec une ligne graduée de 0 à 10, il suffit de noter le chiffre sur lequel le curseur est arrêté).
- Ou EN (échelle numérique présentée oralement) : elle permet de proposer au patient opéré d'attribuer à l'intensité de sa douleur un chiffre compris entre 0 et 10, 0 étant l'absence de douleur, 10 étant la douleur maximale imaginable) (...)
[...] J'évalue ensuite la douleur du patient en utilisant soit : - EVA (échelle visuelle analogique) : elle se présente sous forme de réglette présentant deux faces, le coté patient avec 2 extrêmes, définis à gauche par douleur absente et à droite par douleur maximale imaginable et un curseur. Le patient déplace le curseur jusqu'au niveau de la douleur supposée qui correspond le mieux à son état. Et le coté évaluateur avec une ligne graduée de 0 à 10, il suffit de noter le chiffre sur lequel le curseur est arrêté). [...]
[...] L'importance des calculs de doses, pour avoir la bonne concentration pour respecter la prescription médicale du médecin anesthésiste. J'ai appris : J'ai donc appris ce nouvel acte technique que l'on ne réalise pas en service, seulement en salle de réveil, pour palier à une douleur. Cela m'a permis d'approfondir mes connaissances en pharmacologie sur les antalgiques vus dans l'UE 2.11 Pharmacologie. Découvrir une nouvelle façon de prendre en charge la douleur. Je me sens assez autonome pour réaliser cet acte car je l'ai effectué plusieurs fois durant le stage Mes difficultés : Ma difficulté principale a consisté en un manque de dextérité lors de la préparation, avec des légers tremblements, qui ont disparu au fil de la semaine à force d'en préparer. [...]
[...] Je continue jusqu'à l'obtention d'un score à l'EVA ou EN inférieur à 4. (Dans cette situation la deuxième injection a suffit pour que la douleur soit soulagée, l'EN étant de minutes suivant la deuxième injection.) Je peux aller jusqu'à 20mg de morphine IV, le risque majeur est la dépression respiratoire, l'accoutumance, ou le surdosage. Mon patient doit rester en SSPI au moins une heure après la dernière injection de morphine, car la surveillance est très importante, et les infirmières en service n'on pas le temps de rester dans la chambre du patient pour effectuer cette surveillance (décompensation respiratoire). [...]
[...] Je prends une seringue de 10 ml et une ampoule de 10 mg de morphine (10mg=1ml). J'ajoute ensuite 9 ml de sérum physiologique (Nacl pour avoir une concentration de 1mg=1ml. Je réalise ensuite ma titration à l'aide de ma seringue et de compresses stériles imbibées de Bétadine alcoolique. Je tiens compte de la prescription médicale qui mentionne de commencer par un bolus de 3ml, puis des bolus de 2ml. Après ma première injection je note sur ma fiche de surveillance, et ça pour toutes injections que je vais réaliser par la suite : L'heure à laquelle j'ai réalisé cette injection, La fréquence respiratoire Le diamètre des pupilles (surveillance du myosis) Le score de sédation (S1 éveillé S4 somnolent et difficile à réveiller) Le score de la douleur (EVA-EN) La dose injectée Dose cumulative (dose que l'on injecte en totalité) Apparitions d'effets secondaires En cas de dépression respiratoire, de myosis, ou encore de somnolence profonde, je dois avertir le médecin pour la conduite à tenir (prescription de Naloxone qui est l'antagoniste de la morphine, masque à haute concentration d'oxygène avec un débit de 15l/min). [...]
[...] J'utilise l'EN car son utilisation est plus simple et rapide. Je demande donc à mon patient : Avez-vous des douleurs Il me répond Oui, j'ai mal à la bouche je lui demande alors où il situe cette douleur sur une échelle de 0 à étant une douleur inexistante et 10 une douleur insupportable et il me répond 6 Une fois cette évaluation de la douleur faite, je regarde le dossier d'anesthésie avec la prescription d'antalgique et je vois que Mr C. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture