Alcool alcoolisme drogue héroïne cocaïne cannabis toxicomanie toxicomane
Cours sur les effets et les risques de différentes substances addictives. Étude du parcours d'un alcoolique et de l'impact de l'alcool sur l'organisme, le psychisme, la vie sociale et familiale du buveur.
Étude de la consommation, des effets aigües et chroniques des drogues sur l'organisme.
[...] * Effets aigüe: c'est le flash suivi de somnolence et de sensation de bien-être (planer). L'utilisation répétée induit une accoutumance, amenant une perte de la sensation de plaisir remplacée par le besoin de supprimer le manque. Il y a danger d'overdose (myosis serré bilatéral, coma, cyanose, défaillance cardio respiratoire, hypothermie, rhabdomyolyse), de complication infectieuse locale (abcès) ou a distance (endocardite), de contamination HIV, hépatites B et de syndrome de la poussière ( poussée fébrile sans infection). * Effets chroniques: la dépendance est rapide, psychologique et physique (détérioration dentaire, séquelles cutanées et veineuses, cirrhose, insuffisance rénale, neuropathie). [...]
[...] L'élimination du produit est lente vie supérieure à 20h). Chez les fumeurs réguliers, la dépendance est psychologique et devient de plus en plus physique. * Effets aigües: l'ivresse cannabique se traduit par une euphorie, détente, effet tranquillisant mais parfois des nausées. Avec un produit concentré, il y a des risques d'épisodes délirants et hallucinatoires, parfois prolongés (psychoses délirantes). Même occasionnel, la consommation engendre très vite des troubles de l'attention, un déficit de la mémoire immédiate, une modification des perceptions sensorielles. [...]
[...] Au milieu du XIX° siècle, l'approvisionnement en alcool fort se répand en dehors des ordres religieux et devient plus régulier grâce au développement des voies de communication et à l'industrialisation. La problématique de l'alcool change de visage au début du siècle dernier: l'ère industrielle avec son monde ouvrier aux conditions de vie difficiles a déclenché une consommation de masse chez les gens déracinés et socialement défavorisés, responsable de conséquences sociales, familiales et médicales importante. La connotation sociale négative liée au mot ivrognerie apparait, image honteuse et méprisable (l'ivrogne serait porteur d'une tare, d'un vice, un être menteur, parasite, sans volonté). [...]
[...] - l'effet cancérigène de l'alcool commence à 2 doses/j surtout si la personne fume. - une étude suédoise récente montre que les gains de mortalité chez les buveurs modérés de vin s'associe à des habitudes alimentaires et socioculturelles elles-mêmes protectrices (régime méditerranéen, moins de sédentarité). Le parcours du buveur Au départ occasionnel et convivial, l'alcool est socialement bien accepté. Le consommateur à risque régulier boit trop mais par habitude, sans ivresse, car toujours au même rythme du groupe de buveur qu'il côtoie. [...]
[...] Métabolisme de l'alcool L'alcool est dégradé à 90% par le foie. L'alcool est transformé par le foie en acétaldéhyde puis en acétate. L'acétate peut être recyclé en chaleur ou sous forme de graisse. Le foie fait baisser l'alcoolémie de 0.15 g/L/h. Effets sur l'organisme * Effets d'irritation (brûlure par contact sur les voies digestives hautes) et toxique au niveau des organes digestifs (foie, pancréas), muscles (cœur également) et système nerveux (aigüe: l'ivresse simple ou pathologique -hallucinatoire, délirante, excitomotrice, dépressive- ou chronique: polynévrite, névrite optique réto-bulbaire, démence de Korsakoff par carence en vit B1). [...]
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