Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes appuyés sur un article extrait de médecine/sciences 2000 intitulé « Du gène à la maladie : la mort neuronale dans la maladie de Huntington ». Cet article rend compte de plusieurs études afin de comprendre ce qui se passe dans le cerveau d'une personne atteinte de la maladie.
Le glutamate, acide aminé excitateur et principal neurotransmetteur excitateur du système nerveux central interagit avec les récepteurs membranaires (glutamatergiques) situés sur la face externe des neurones striataux épineux de taille moyenne, cibles. L'activation excessive des récepteurs glutamatergiques entraine l'ouverture du canal calcique spécifique. C'est à ce moment-là que du calcium entre massivement dans la cellule, ce qui va produire des enzymes et des molécules oxygénées et nitrées qui participent à la dégénérescence des neurones.
[...] L'augmentation du segment polyglutaminique accroît la capacité de la caspase 3 à cliver la HTT. la caspase 8 la caspase1 Ces 3 enzymes jouent un rôle déterminant dans le contrôle et l'amorçage des mécanismes intra cellulaire impliqués dans la mort cellulaire programmée (apoptose). Parallèlement, la mitochondrie semble être au cœur des mécanismes apoptotiques : l'ouverture des pores de transition, la perte potentielle transmembranaire mitochondriale et la libération de facteurs pro apoptotiques sont des étapes importantes pour la phase d'amorçage de la cascade apoptotique. [...]
[...] + Tard : autre analogue (acide quinolinique), lésion ne touche que les neurones épineux de taille moyenne et préservent interneurones striataux, comme dans la MH. Cependant, les chercheurs n'ont pas assez d'indices sur l'anomalie dans la transmission glutamatergique chez le patient, ce qui met cette hypothèse en suspend. Hypothese de l'excitotoxicite indirecte Selon les chercheurs, une atteinte partielle du métabolisme énergétique des neurones induit une sensibilisation des récepteurs glutamatergiques, ce qui rend les concentrations intra cellulaire de glutamate excitotoxiques. La mitochondrie et le déficit énergétique chronique (diminution précoce de la consommation de glucose au niveau striatal) dans la MH entrainent une dépolarisation (passage transitoire du potentiel de la membrane d'une valeur négative vers une valeur positive) partielle de la membrane et du neurone. [...]
[...] Neurones touchés = de Golgi de type II ou épineux de taille moyenne 95% du striatum) ; Maladie génétique qui se transmet sur un mode autosomique dominant, c.- à-d. qu'il suffit qu'un des deux parents possède l'anomalie génétique pour transmettre la maladie. Tout porteur d'un allèle muté développera la maladie ; Gène responsable de la MH sur bras court du chromosome 4 ; Apparition des signes cliniques autour de 30-40 ans : o détérioration intellectuelle ; o désordres moteurs : mouvements choréiques, bradykinésie (=rigidité musculaire qui se manifeste par des mouvements ralentis des doigts et la perte des mouvements fins comme l'écriture) + marche perturbée. [...]
[...] Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes appuyés sur un article extrait de médecine/sciences 2000 intitulé Du gène à la maladie : la mort neuronale dans la maladie de Huntington Cet article rend compte de plusieurs études afin de comprendre ce qui se passe dans le cerveau d'une personne atteinte de la maladie. De ces différentes études découlent plusieurs hypothèses : l'hypothèse de l'excitotoxicité directe, l'hypothèse de l'excitotoxicité indirecte et l'hypothèse d'un mécanisme apoptotique induit par la huntingtine mutée. [...]
[...] Illustration : études fondées sur l'utilisation de l'acide nitropropionique (3NP) inhibiteur de la SDH (enzyme succinate déshydrogénase) atteinte précoce du métabolisme oxydatif impliqué dans le processus dégénératif de la MH. Administration chez le primate mouvements anormaux dyskinétiques (trouble des mouvements volontaires) et dystoniques (contractions involontaires et prolongées des muscles), déficits cognitifs et des lésions bilatérales du noyau caudé et du putamen. Hypothèse d'un mécanisme apoptotique induit par la huntingtine (htt) mutee Un individu porteur de la maladie de Huntington possède une protéine huntingtine mutée (HTT). [...]
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