Bloc opératoire, réchauffement peropératoire, chirurgie, réchauffement agressif, infections, oxygénation, fonction immunitaire, coagulation sanguine, Sessler et al, expérience médicale, test clinique, étude médicale, essai en gestion thermique peropératoire
L'article rapporte une étude sur le réchauffement peropératoire agressif contre la gestion thermique de routine pendant une chirurgie non cardiaque. L'étude a porté sur 5056 patients, ce qui représente un échantillon très important en comparaison à d'autres essais de gestion thermique peropératoire menés à ce jour. Ceci rend cette étude extrêmement fiable. Le contrôle du paramètre température a été excellent, avec des températures centrales peropératoires moyennes pondérées dans le temps de 36-8°C chez les patients affectés au réchauffement agressif et de 35-8°C chez ceux affectés à la gestion thermique de routine. La comparaison des résultats avec ceux de la littérature montre un contraste sur la gestion thermique et un réchauffement à air forcé. Un résultat composite cardiovasculaire a été observé chez 6-3% des patients hypothermiques contre 1-4% des patients maintenus en normothermie, le résultat composite étant largement déterminé par des preuves électrocardiographiques d'ischémie myocardique et de tachycardie ventriculaire.
[...] Il était impossible de s'assurer que les équipes préopératoires et peropératoires ne connaissaient pas le plan de gestion thermique de chaque patient. De même, les patients savaient qu'ils étaient préchauffés, bien qu'on ne leur ait pas dit que le préchauffage était réservé au groupe de réchauffement agressif. Une limitation supplémentaire est qu'il existe des réponses thermorégulatrices que nous n'avons pas évaluées, notamment le confort thermique et les frissons, qui auraient pu être plus fréquents à 35-5°C qu'à 37°C. Cependant, ces deux réponses sont mineures et transitoires. Ces constats démontrent une maitrise parfaite du sujet et de l'expérience par les auteurs. [...]
[...] Les infections profondes La discussion a porté également sur l'incidence similaire d'infections graves de la plaie entre les deux groupes de l'étude et les analyses de la littérature. Les patients affectés à la gestion thermique de routine pour une chirurgie abdominale ouverte avaient des températures peropératoires finales inférieures d'environ 1°C à celles des patients de l'étude et l'issue primaire incluait les infections superficielles, qui sont beaucoup plus courantes et moins graves que les infections profondes. Ces résultats apportent des données extrêmement fiables en comparaison d'autre étude de la littérature qui remonte 25 ans. [...]
[...] Aggressive intraoperative warming versus routine thermal management during non-cardiac surgery (PROTECT): a multicentre, parallel group, superiority trial - Sessler et al. (2022) - La température des patients au bloc opératoire L'article rapporte une étude sur le réchauffement peropératoire agressif contre la gestion thermique de routine pendant une chirurgie non cardiaque. L'étude a porté sur 5056 patients, ce qui représente un échantillon très important en comparaison à d'autres essais de gestion thermique peropératoire menés à ce jour. Ceci rend cette étude extrêmement fiable. [...]
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