La science de la cryptologie est utilisée depuis de nombreux siècles. Notamment dans l'antiquité, lorsque Jules César voulait indiquer à ses hommes de guerre les informations secrètes telles que le lieu, la date ainsi que la stratégie d'attaque d'une bataille. De même durant la Seconde Guerre mondiale, où d'un côté comme de l'autre, les belligérants cherchaient à cacher le déroulement des opérations militaires.
[...] Une fois une lettre enfoncée, le courant crée traverse le tableau de connexions. Ce dernier permet d'échanger des paires de l'alphabet, deux à deux, au moyen de fiches. Il y a ainsi 6 fiches qui permettent d'échanger 12 lettres. Par exemple, dans le tableau ci-contre on a échangé A et D et tandis que B et E eux ne changent pas. b. Le rotor Les rotors (aussi appelés roues ou tambours) forment le cœur de la machine Enigma. D'un diamètre d'environ 10 cm, chaque rotor est un disque fabriqué à partir de caoutchouc dur ou de bakélite. [...]
[...] En effet, les communications entre les troupes et l'état- major devenant facilement interceptables, puisque s'effectuant par radio essentiellement, il faut impérativement trouver un moyen de les chiffrer. La machine Enigma fait son apparition dans les années 1919. Un ingénieur Hollandais, Hugo Alexander, dépose un brevet de machine à chiffrer électromécanique. Le docteur Arthur Scherbius reprend ses idées et crée à Berlin une société destinée à fabriquer et à commercialiser une machine à crypter civile : l'Enigma, qui est un échec total. Cependant la machine intéresse fortement les militaires. Mais dans le milieu des années 1930, la Pologne dispose de méthodes pour déchiffrer les messages allemands. [...]
[...] Il s'agit également d'une version à quatre rotors, mais démunie d'un tableau de fiches. La rotation des rotors a été choisie rapide, ce qui était perçu comme une difficulté supplémentaire pour d'éventuels cryptanalystes. Mais il s'avère que cette particularité a ajouté une faille supplémentaire à la machine, une aubaine pour les décrypteurs de Bletchley Park. III. LA CRYPTOLOGIE : 1. Définition La cryptologie, terme issu du grec cruptos qui signifie la science du secret. La cryptologie est composée de la cryptographie, ce qui permet d'encoder un texte, et la cryptanalyse, qui permet de déchiffrer un message codé. [...]
[...] Avec ces procédés, on peut également vérifier : - l'intégrité : Vérification que le message n'a pas été manipulé ou modifié par erreur ou sans un accord - l'anonymat - et bien plus encore Pour l'essentiel des utilisations citées dessus, c'est la cryptographie asymétrique qui fournit les bases nécessaires à ces aspects de la cryptologie. Donc pour conclure sur la définition de la cryptologie, c'est une science qui contient des techniques pour rendre un texte codé sensé inexploitable. Et cette science permet en retour aussi de décoder un texte. Les mathématiques et la logique sont bien évidemment employées à bon escient et très fortement pour rendre un texte complètement indéchiffrable ou au contraire, décoder le plus rapidement possible un texte avec une faible marge d'erreur. IV. APPROCHE MATHEMATIQUE : 1. [...]
[...] Pour la première fois, les armées disposent de moyens mécaniques qui permettent de concevoir des systèmes cryptographiques. Les messages codés sont envoyés par radio, mais à cause des problèmes d'interférence les messages étaient envoyés deux fois. Cela à augmenté les chances de casser le code Les différentes machines Il faut savoir que lorsqu'on parle de la machine Enigma, en réalité, on parle d'un ensemble de machines parfois très différentes entre elles sur le plan cryptographique. Chaque armée disposait d'une version particulière d'Enigma. [...]
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