Grand oral, physique, mathématiques, crash, moteur, mode de transport, approche mathématiques, probabilités, réacteurs des avions
Actuellement, on estime qu'environ 158 personnes prennent l'avion chaque seconde, ce qui en fait le mode de transport le plus utilisé au monde. Or, beaucoup de personnes, entre 25 et 33%, ont développé une phobie aérienne et ne veulent pas monter dans un avion, ayant peur la plupart du temps d'une panne de moteur en plein vol, qui entraînerait le crash de l'avion. Or, qu'en est-il réellement ? Lorsque nous prenons l'avion, pouvons-nous vraiment craindre un crash à cause d'une panne des moteurs ?
[...] Lorsque nous prenons l'avion, pouvons-nous craindre un crash à cause d'une panne totale des moteurs ? - Grand oral Physique-Mathématiques Intro : Actuellement, on estime qu'environ 158 personnes prennent chaque seconde, ce qui en fait le mode de transport le plus utilisé au monde. Or, beaucoup de personnes, entre 25 et ont développé une phobie aérienne et ne veulent pas monter dans un avion, ayant peur la plupart du temps d'une panne de moteur en plein vol, qui entraînerait le crash de l'avion. [...]
[...] Ainsi, une turbine comme la PT6 de Pratt & Whittney (que l'on retrouve notamment dans les réacteurs des avions de ligne) est beaucoup plus fiable que les moteurs à piston des avions d'aéroclub, sachant que ce sont les avions de ligne qui nous intéressent plus spécifiquement. Pour ce faire, modélisons une épreuve de Bernoulli. C'est une expérience aléatoire qui ne comporte que deux issues possibles : le succès ou l'échec. Dans notre cas, nous noterons p la probabilité qu'un moteur tombe en panne, et q la probabilité que le vol se déroule normalement. Notez que l'univers, c'est-à-dire l'ensemble de nos issues, se résume à ces deux évènements. La probabilité du succès de l'épreuve est donc égale à 1-q et inversement. [...]
[...] Nous allons donc modéliser ceci par un cas concret. Sur 100 000 heures de vols, on a d'après une étude du bureau australien d'enquêtes datant de 2016 que la probabilité qu'un avion subisse une panne de moteur est p=1,5x10[-6] Donc pour rappel, on note X la variable aléatoire qui donne le nombre de pannes parmi ces heures de vol. Si l'on veut savoir la probabilité qu'exactement 1 panne ait lieu, on calcule = 100 0001x(1,5x10-6)x(1-1,5x10-6)99 999 = 0,129 soit 12,9 Concrètement, cela signifie que si vous effectuez 100 000 heures d'avion, vous n'avez que 12,9% de chances d'être confronté à une panne de moteur. [...]
[...] En réalité, une fois que le décollage est terminé, il n'y a plus que l'atterrissage qui présente un danger. Mais pour répondre à la question, non, nous ne devons pas craindre un crash à cause d'une panne des moteurs quand nous prenons l'avion. Bien sûr, dans les débuts de l'aviation, les pannes de moteur étaient monnaie courante, mais aujourd'hui, un pilote peut passer sa carrière entière sans jamais être confronté à une panne de moteur. Je vous remercie de m'avoir écouté. [...]
[...] Ainsi, la dépression formée va tirer l'aile vers le haut, ce qui génère la portance. On comprend alors aisément que plus la vitesse de l'avion est élevée et plus la portance le sera également. Retirez la source qui donne sa vitesse à l'avion, à savoir les moteurs, et la portance ne peut dès lors que décroître. Toutefois, le ralentissement étant progressif, la chute ne sera pas instantanée mais progressive, ce qui laissera le temps aux pilotes de faire atterrir, voire amerrir l'avion. [...]
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