Suites, suite arithmétique, suite géométrique, propriété par récurrence, monotonie par récurrence, théorème des gendarmes
On peut définir une suite un par une formule explicite, c'est-à-dire lorsqu'il y a une relation directe entre le terme un et n, pour tout n E N.
On peut alors calculer immédiatement chaque terme de la suite en fonction de son rang.
Exemple : Pour tout n E N, on donne la suite Un=2n.
Définition : On peut définir une suite un par une relation de récurrence, c'est-à-dire lorsqu'il y a une relation entre chaque terme un et son ou ses précédents, pour tout n E N.
On doit alors connaître le premier terme de la suite pour calculer de proche en proche chaque terme de la suite.
Exemple : Pour tout n E N, on donne la suite un tel que un+1 = 4un – 6 et u0 = 3.
[...] est positive et donc minorée par 0 et décroissante. Donc elle converge. Cependant, attention, elle ne converge pas vers 0 mais vers 5. Théorème (corolaire) : Si une suite est croissante et non majorée, alors elle tend vers Si une suite est décroissante et non minorée, alors elle tend vers Démonstration : Soit un une suite non majorée, donc pour tout M ℝ, il existe un rang 0 ℕ tel que 0 > M. Comme Un est croissante, pour tout entier n 0, on a ,-. [...]
[...] 7,5 pour tout ℕ. Exemple : La suite ,-. définie sur ℕ par ,-.=,cos-. est bornée par et 1 car ,cos-. 1 pour tout ℕ Convergence des suites monotones Propriété : Soit ,-. une suite croissante définie sur ℕ. Si,,-→+∞.-,- . = ℓ, alors la suite est majorée par ℓ. Démonstration : Démontrons par l'absurde. Supposons qu'il existe ℕ tel que ,-. > ℓ. L'intervalle ] ℓ-1 ; ,-. [ contient alors la limite ℓ. Comme ,- . est croissante, ,-. [...]
[...] est le terme général d'une suite géométrique de raison 1,1 et de premier terme -3. Comme 1,1 > 1 et [...]
[...] une suite tel que ,-. = n définie sur ℕ avec ℝ. Démonstration : D'après l'inégalité de Bernoulli, on a pour ℝ+* et ℕ : (1+)n 1 + . On va alors se dire que pour > = (1+) et donc n = (1+)n et par conséquent n 1 + . On a par ailleurs,,lim-→+∞.-(1+.) = (car a ℝ+*). En utilisant le théorème de comparaison, on peut donc dire que →+∞.-,- . = Démonstration : Si = la suite est constante à 1 (car 1 puissance n'importe quel nombre est égale à ; la limite est donc 1. [...]
[...] Nous avons donc 1 ,-. 2 (hypothèse de récurrence). Nous devons maintenant démontrer qu'elle est vraie pour le rang +1. Nous avons donc : ,-+1.= ,,-.-2.−2,-.+2 = ,,,-.−1.-2.+1. Par hypothèse de récurrence on a 1 ,-. ,-. ,-.-1 1 (,-.-1)² 1 (,-.-1)²+1 2 Ce qui donne 1 ,-+1. 2. La propriété est donc vrai pour le rang +1. Conclusion : La propriété est initialisée au rang 0 et elle est héréditaire (car elle est vraie pour le rang et le rang +1). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture