Mathématiques, relations sociales, groupe social, comportement humain, psychologie sociale, comportement sociaux, dilemme du prisonnier, Grand oral
Les humains sont des êtres sociaux par nature, conditionnés à interagir, à tisser des liens et à participer à des relations sociales. La création de groupe est donc inévitable (on forme, par exemple, actuellement un groupe) et ce qui va influencer les relations au sein de celui-ci, c'est ce que l'on appelle la dynamique de groupe. C'est-à-dire, l'ensemble des phénomènes et processus qui s'y produisent, ce qui englobe les comportements et émotions, se manifestant lorsque les individus interagissent pendant un travail d'équipe ou une réunion par exemple.
[...] Pour conclure, grâce aux outils mathématiques les chercheurs peuvent analyser et comprendre les dynamiques de groupe, les comportements collectifs et les résultats émergents à partir d'interactions individuelles. Cela va permettre de faire des estimations et prévisions sociales dans divers domaines comme l'économie. Cependant, il est important de mettre en évidence les limites de ces outils, les modèles mathématiques simplifient la complexité des relations de groupes. C'est pourquoi les résultats obtenus sont à nuancer, ils restent approximatifs mais la plupart du temps cohérent et réaliste. [...]
[...] En effet, les mathématiques apportent une compréhension théorique de ces phénomènes sociaux et permettent de conjecturer des prédictions quantitatives. Par exemple, des simulations informatiques vont permettre de visualiser un résultat en fonction de certaines conditions initiales, et de différents paramètres et scénario. Si on reprend l'exemple du dilemme du prisonnier et qu'on ne le répète pas seulement une fois mais en boucle, les comportements des individus vont être influencés par rapport aux dernier choix du groupe. Si vous vous faites trahir une fois, est-ce que vous ferez à nouveau confiance en gardant le silence ? [...]
[...] Si tout le monde se dénonce mutuellement, ils recevront une peine de prison lourdes. Et enfin, si un ou plusieurs individus trahissent le groupe, ceux qui ont gardé le silence écoperont d'une peine maximale, alors que les traîtres eux pourront sortir librement. Ce dilemme questionne le groupe sur leur coopération et leur confiance, et donc de nombreux modèles mathématiques basées sur des équations différentielles ont permis de décrire l'évolution des comportements coopératifs et non coopératifs au fil du temps. On a pu constater que dans la plupart des cas, les individus se dénoncent mutuellement par intérêt individuelle de chacun. [...]
[...] Elle donne lieu à des modèles mathématiques qui modélisent l'évolution des comportements au cours du temps. Pour illustrer cela, on va prendre l'exemple du dilemme du prisonnier. C'est un scénario qui se déroule dans le cadre d'un interrogatoire, un groupe d'individus potentiellement coupable est arrêté, et la police souhaite obtenir des aveux d'un des membres du groupe. Chaque individu se retrouve alors isolé dans une pièce, dépourvu de communication avec les autres choix s'offrent à eux : soit de garder le silence (donc coopérer avec le groupe) soit dénoncer les autres (donc trahir le groupe). [...]
[...] En quoi les mathématiques permettent-ils d'étudier les relations sociales d'un groupe ? Les humains sont des êtres sociaux par nature, conditionnés à interagir, à tisser des liens et à participer à des relations sociales. La création de groupe est donc inévitable (on forme, par exemple, actuellement un groupe) et ce qui va influencer les relations au sein de celui-ci c'est ce que l'on appelle la dynamique de groupe. C'est-à-dire, l'ensemble des phénomènes et processus qui s'y produisent, ce qui englobe les comportements et émotions, se manifestant lorsque les individus interagissent pendant un travail d'équipe ou une réunion par exemple. [...]
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