Cours de mathématiques sur les isométries vectorielles, illustré par une vingtaine d'exercices type corrigés regroupant la totalité des notions étudiées.
[...] _ Pour un vecteur v de composantes , y , dans B sera invariant si et seulement si : On en déduit que l'ensemble des invariants est la droite dirigée par u=e2+2e3. L'isométrie g est donc une rotation. Pour préciser son angle ( orientons la droite précédente à l'aide du vecteur unitaire et considérons un vecteur orthogonal à l'axe ainsi défini, soit par exemple x=e1. On sait que l'image d'un tel vecteur par la rotation g est donnée par : g(x)=cos(().x+sin(().n(x . Or ici . On en déduit grâce aux formules classiques : et 2. Le vecteur est unitaire et orthogonal au plan P. [...]
[...] En effet, de a=cos(()e1+sin(()e2 on tire facilement d'après la formule précédente : u(e1)=2cos(()a-e1=cos(2()e1+sin(2()e2 et u(e2)=2sin(()a-e2=sin(2()e1- cos(2()e2 Ainsi, la matrice de u dans B est : Attention, ( n'est pas fixe mais dépend de la base choisie. Par exemple si le vecteur e1 est sur l'axe de symétrie, on aura : . Si on utilise la représentation des vecteurs par les complexes, l'image par u d'un vecteur d'affixe z dans la base B sera le vecteur d'affixe . Remarquons pour conclure que toute symétrie orthogonale par rapport à une droite inverse les angles orientés de vecteurs. Il suffit de remarquer que pour tout couple de vecteurs non nuls de on a les relations : . [...]
[...] On donnera alors naturellement à u le nom de rotation d'axe ( orienté par n et d'angle ( et on emploiera souvent la notation Etudions plus en détail ces transformations. Représentation matricielle. Si on poursuit l'explicitation vectorielle précédente de l'image d'un vecteur quelconque, on obtient : Ainsi ( v(E : . Si on note la matrice des composantes de n dans une base orthonormée directe B , on sait alors que la matrice de p dans B égale N.tN. et que celle de l'endomorphisme v est : . La matrice représentant la rotation précédente u dans B sera donc égale à : B=cos(()I3+sin(()A+(1-cos(()N.tN. [...]
[...] Montrer que ( E(E : Montrer que f est linéaire. Les résultats précédents sont ils encore assurés si on supprime l'hypothèse f(0E)=0E ? 9. Soit B une base orthonormée directe de l'espace Euclidien E . On note f l'endomorphisme de E tel que ; ; Déterminer Ker(f) et Im(f) On pose . Déterminer e2 et e3 satisfaisant aux contraintes suivantes : e2, e3) est une base orthonormée directe de e3 est élément de Ker(f) et de composantes dans B positives. [...]
[...] Suivant la technique précédente développons Ici encore la conservation de la norme et du produit scalaire par f transforment ce qui précède en : On a donc bien également , ce qui termine la preuve de la linéarité de f. L'hypothèse f(0E)=0E est indispensable. En effet prenons par exemple une application f définie sur E par x ( avec u isométrie de E et a vecteur non nul fixé dans E. Une telle application conserve de manière évidente la distance mais n'est pas linéaire La matrice représentant f dans la base B est . [...]
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