Lorsque l'on aborde le phénomène des nouvelles technologies de l'information et des communications (NTIC), il devient incontournable de prendre en considération les transformations sociales qu'elles apportent.
D'autant plus que ces changements dépassent els ensembles régionaux puisqu'ils concernent l'ensemble de la planète. Il est donc essentiel d'en mesurer les impacts dans le cadre des communications humaines pour en comprendre les bouleversements.
Pour le présent travail, nous avons tenté d'étudier une catégorie sociale pour qui les transformations apportées par les NTIC sotn considérables, voire même vitales, vis-à-vis de leurs besoins d'information et de communication : les groupes d'intérêt.
Ceux-ci constituent un champ d'étude intéressant du fait que la circulation de l'information est l'une de leur raison d'être. Ainsi, les mutations informatiques des réseaux d'échanges modifient l'utilisation de l'information par les groupes d'intérêt, ils doivent donc s'adapter puis exploiter intelligemment les nouvelles ressources disponibles pour la diffusion de l'information et son partage réciproque. En tenant compte que les groupes d'intérêt sont essentiellement liés à la revendication sociale, notre problématique est la suivante : face à l'intégration des NTIC dans l'ensemble sociétal, comment se réalise l'activité communicationnelle des groupes d'intérêt ?
Avant d'aborder cette problématique, nous avons introduit une présentation générale des transformations sociales apportées par les NTIC afin de bien établir les paramètres de notre préoccupation. Ainsi, il est question du mouvement de transition historique vers les NTIC, du dépassement de la connaissance à un véritable pouvoir de transformation politico-économique associé au NTIC.
En ce qui concerne les groupes d'intérêt, après avoir campé les nouveaux usages apportés par les NTIC, nous illustrerons par deux exemples concrêts : l'un d'ordre conjoncturel avec l'Association pour une taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens (ATTAC), l'autre de nature événementielle avec l'Accord multilatéral sur l'investissement (connu sous l'acronyme AM). Ces deux exemples possèdent un fondement commun, celui de la revendication sociale vis-à-vis de la mondialisation financière et économique.
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