De nos jours, les télécommunications constituent un élément majeur de notre société. C'est un secteur qui n'a cessé de se développer au fur et à mesure du temps dans l'objectif de proposer des services à valeur ajoutée. C'est un marché en pleine explosion depuis quelques années, en particulier avec l'arrivée des services Internet, ce qui a amené les opérateurs à utiliser de nouvelles technologies pour le cœur de leur réseau (IP, ATM...). C'est pourquoi on observe une forte expansion de la commutation de paquets alors que la commutation de circuits traditionnelle s'avère être de moins en moins rentable.
Le marché des télécommunications est partagé entre différents acteurs qui sont en corrélation de façon à évoluer dans la même direction. L'émergence de ces nouveaux types de réseaux NGN (Next Generation Network) permet l'apparition de nouveaux acteurs, ces derniers étant un élément moteur dans la création de nouveaux partenariats économiques et technologiques.
Dans ce contexte, l'objectif de notre projet consiste à étudier l'évolution des réseaux de télécommunication vers le « Tout-IP ». En effet, avec l'ascension des commutations de données et l'amélioration des réseaux d'accès, l'architecture des réseaux actuels tend à évoluer vers des technologies IP permettant aux opérateurs de disposer de nombreux nouveaux services. La nouvelle architecture offrira donc une plate-forme multiservice (voix, données, multimédias, télévision) avec convergence entre les différents moyens d'accès (fixe et mobile) afin de permettre à tout utilisateur d'accéder à un ensemble de service compatible avec leur terminal.
Nous allons étudier plus particulièrement l'impact sur le cœur de réseau afin de comprendre le fonctionnement et les avantages des nouvelles technologies mises en place. La transmission de données au sein du réseau nécessite l'implantation d'entités de contrôle, de conversion et de signalisation.
Pour ce faire, nous nous intéresserons en première partie à l'évolution des différentes technologies de réseau permettant de réaliser des communications à de plus en plus haut débit. Ensuite nous étudierons le cœur du réseau NGN lui-même en détaillant son architecture, ses entités et ses protocoles de fonctionnement, les différentes technologies au niveau transport ainsi que les nouveaux services développés. Nous terminerons notre étude par une analyse des différentes possibilités de migration des réseaux actuels vers un réseau unique ainsi que les tendances et les impacts liés à cette migration.
[...] Les abonnés pourront accéder au moteur de recherche Google, au portail mobile d'Orange, et aussi à d'autres services comme Gmail, Google Maps, Google News. Pour trouver de nouvelles sources de revenus, les opérateurs feront des partenariats avec les fournisseurs de services. Par exemple, un forfait illimité vers Facebook pourrait attirer les jeunes prospects ? III.3) Développement et coûts des NGN Les réseaux traditionnels sont basés sur la commutation de circuits (transmission TDM) entre les lignes des abonnés, et sur une organisation des commutateurs hiérarchique selon les zones d'appel. Ils cohabitent avec les réseaux ADSL qui servent au transport de données. [...]
[...] Lorsque les routeurs ne supportent pas le RSVP, les requêtes sont encapsulées dans des paquets UDP. RSVP fait des réservations de ressources pour les applications unicast et multicast et s'adapte dynamiquement aux évolutions (participants, changements de routes). Il travaille avec les protocoles de routage RIP, OSPF au niveau applicatif (couche pour permettre le routage des paquets. Les routeurs réservent les ressources en mémorisant des informations d'état (SOFT STATE). Un échange périodique entre ceux-ci permet de maintenir une connexion, ou de libérer les ressources à la fin d'une conversation. [...]
[...] Le RTC permet à tous les abonnés d'avoir un numéro personnel (fixe ou mobile), ce qui leur permet d'être appelés par les autres membres du réseau. Il permet aussi aux usagers de se connecter à internet. Sa faible bande passante (300Hz 3400 Hz) limite la qualité des signaux analogiques transmis et le nombre de bits transmis. À l'origine, les demoiselles du téléphone reliaient manuellement les abonnés entre eux. Depuis, les commutateurs ont évolué passant de l'électrotechnique à l'électronique puis à l'informatique de nos jours. I ) Les commutateurs Les commutateurs constituent les différents nœuds du RTC. [...]
[...] En cas d'erreur, le protocole IP n'est pas capable de les gérer tout seul. Il passe par l'intermédiaire de ICMP (Internet Control and Error Message Protocol) qui est capable d'envoyer des informations de contrôle à l'adresse source d'un paquet IP afin de signaler que celui-ci n'a pu être délivré au destinataire. ICMP est encapsulé dans IP de façon également à transmettre des informations comme des mises à jour des tables de routage. Cependant, le protocole IP a également ses inconvénients : ce n'est pas le protocole le plus fiable, car il n'y a pas de garantie d'acheminement, ni de contrôle d'erreur ou de flux, ce qui influence quelquefois la qualité de service. [...]
[...] Avec l'arrivée de l'IMS dans les réseaux fixe et mobile, de nombreuses opportunités s'offrent aux opérateurs en termes de services. Dans cet objectif, l 'IMS est conçu pour offrir aux utilisateurs la possibilité d'établir des sessions multimédias en utilisant tout accès haut débit et une commutation de paquets IP. L'IMS fournit un réseau IP multi-services, multi-accès, sécurisé et fiable : - Multi-services : tout type de services délivrés par un réseau coeur supportant différents niveaux de QoS (Quality of Services) pourront être offerts à l'usager. [...]
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